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SOPFEU: Mobilisation de désaccord

Publié le 28 septembre 2021 par Hélène Desgranges

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Hélène Desgranges

Journaliste | hdesgranges@inmedias.ca

Le comité d’urgence de la SOPFEU a fait appel aux citoyens de la région pour une mobilisation vendredi après-midi, le 24 septembre, afin de démontrer que la région refuse le plan de la SOPFEU ainsi que la perte du Centre régional de lutte (CRL) et déplore de ne pas avoir été impliquée dans la démarche.

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Une cinquantaine de personnes se sont déplacées pour soutenir les propos du comité d’urgence. Le député Robert Bussière qui était présent à conférence des médias a écouté les gens présents à sa sortie. Il a répété que la SOPFEU mentionne qu’il n’y aura pas de suppression de postes ou de baisse salariales dans la région.

Le comité d’urgence n’était pas de cet avis. Chantal Lamarche, préfète de la MRC de La Vallée-de-la-Gatineau a pris la parole. « C’est la même formule que pour la santé. On a envoyé le pouvoir dans l’urbain », a rappelé la préfète en expliquant que ce type de situation a coûté des emplois et des salaires au niveau santé dans la région. Tout en mentionnant que la région est ouverte aux changements, elle a brandi les deux organigrammes de la SOPFEU à Val-d’Or et celle de Maniwaki stipulant qu’actuellement, « les deux sont identiques » et qu’elle s’attend donc à des coupures de postes tels que c’est habituellement le cas en temps de fusion. « Les gens d’ici devront-ils choisir de couper leur salaire pour demeurer dans la région? », pour la préfète, la question demeure.

Pour sa part, le porte-parole du comité d’urgence, Jean-Paul Gélinas, s’est dit frustré de ce qui a été présenté aux élus le matin même. « Je pense qu’on voulait nous présenter ça et qu’on s’attendait que ce serait merci-bonjour. Mais nous, on veut garder le pouvoir décisionnel ici! C’est à nous, on veut le garder », a-t-il déclaré, appuyé pas les applaudissements des gens rassemblés pour la mobilisation.

Un communiqué reçu à la suite de l’événement stipule que les membres du comité d’urgence se questionnent sur la possibilité d’aller interpeller directement le premier ministre afin qu’il intervienne d’urgence dans ce dossier qui a déjà trop traîné selon eux. Rappelons que le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et du nord du Québec, Pierre Dufour, était présent lors de la rencontre de vendredi 24 septembre avec les élus de la Vallée-de-la-Gatineau.

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