À Gracefield
De nouveaux services disponibles pour les enfants et les familles
Les services aux enfants et familles s’agrandissent dans la Vallée-de-la-Gatineau: une deuxième Maison de la famille - Centre de pédiatrie sociale s’installe cette fois à Gracefield.
Alors que la Maison de la famille – Centre de pédiatrie sociale fête ses trois ans à Maniwaki, le projet avait aussi dans ses plans un centre à Gracefield. Faute de trouver un endroit, entre autres, le point de service de Maniwaki a été mis en place plus rapidement.
Le 10 septembre dernier, l’inauguration de la nouvelle maison à Gracefield était célébrée. Elle est située au 42, rue St-Joseph. « Il n’y avait pas de terrain et peu de maisons à vendre à Gracefield, on a surpris les propriétaires de celle-ci en leur demandant leur maison avant même qu’ils ne pensent à la vendre! », a raconté Joëlle Martel, directrice de la Maison de la famille – Centre de pédiatrie sociale.
Deux phases sont prévues au projet de Gracefield étant donné que la maison dénichée n’est pas suffisamment grande pour accueillir tous les projets à venir.
En fait, explique Joëlle Martel, lors de la première visite de la maison du 42, rue St-Joseph, il y a un an et demi, l’équipe n’avait pas prévu y faire autant de travaux. C’est en s’y installant qu’ils ont constaté qu’entre ce qu’ils avaient vu et la réalité, « il y avait une grande différence ».
Ces travaux plus importants que prévu arrivant en pleine pandémie, alors que tous les entrepreneurs en avaient plein les bras, ont donné des sueurs aux organisateurs. Malgré plusieurs références, personne n’était en mesure de les aider. Gracieusement, un entrepreneur a servi de sauveteur pour faire en sorte que la première clinique prévue au centre puisse se tenir le 14 septembre, explique Mme Martel.
Bien que des travaux se déroulent encore, au sous-sol notamment, la maison est fin prête pour accueillir ses premières familles. Grand salon, cuisine, salle de conférence, bureau de médecin, halte-garderie et place pour le dodo sont finalisés. Mais ce serait sans compter sur la vision de l’équipe de la maison.
Une deuxième phase est déjà prévue pour doubler la superficie de la maison, souligne la directrice. D’ailleurs, une demande d’aide financière, qui devait être à l’étude pour cet agrandissement en décembre seulement, semble déjà être sous la loupe du bailleur de fonds, fait remarquer Mme Martel qui a reçu, la veille de l’inauguration, une demande de suivi sur le projet.
Docteure Jacinthe Paradis, engagée à Gracefield depuis 20 ans
L’une des personnes qui avaient été approchées pour le projet il y a 4 ans est la docteure Jacinthe Paradis. Active au CLSC de Gracefield depuis 20 ans, elle avait l’impression de ne pas en faire assez pour les enfants de la région. Son projet, en s’engageant dans le comité de la Maion de la famille – Centre de pédiatrie sociale, était d’ajouter des services pour les enfants du sud de la région.
« Les enfants du sud ont autant de droits que ceux du nord. » – Dre Jacinthe Paradis
C’est un peu à regret, dit-elle, qu’elle a joint le projet de Maniwaki, non que ces familles n’avaient pas aussi besoin de services, mais parce que son cœur est à Gracefield et c’est là qu’elle aurait voulu s’impliquer dès le début. C’est donc avec beaucoup de joie qu’elle accueille la nouvelle maison qui, selon elle, a été possible grâce à la force d’un village. Elle nomme en ce sens la préfète Chantal Lamarche qui a soutenu le projet dès le début, les élus municipaux de Gracefield, ainsi que les anciennes et les nouvelles employées de la maison. Elle espère maintenant que plusieurs familles viendront profiter des nouveaux services.
Pour sa part, Chantal Lamarche souligne que la directrice du centre lui a appris quelque chose qu’elle n’oubliera plus jamais. Une maison de la famille – Centre de pédiatrie sociale en communauté n’est pas seulement là pour aider aux habiletés parentales des familles ni pour faire de la cuisine communautaire uniquement. Les intervenants sont aussi là pour appuyer des démarches de recherche de logements, apporter de l’aide alimentaire au besoin, bref, on comprend rapidement aux explications de Joëlle Martel qu’une maison comme celle de Gracefield offre un filet de sécurité non négligeable.
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