Ravitaillement, emplois locaux et sort de son président
La SOPFEU réplique au comité d’urgence
À la suite de la conférence tenue le 1er septembre 2021 par le comité d’urgence SOPFEU- base de Maniwaki, la Société de protection contre les feux de forêt (SOPFEU) a souhaité rétablir des faits et appuyer son président.
D’entrée de jeu, étant donné des allégations de pertes économiques au niveau des dépenses d’essence de la SOPFEU à Maniwaki, la SOPFEU réitère qu’il n’y a eu aucune perte économique vécue dans la Vallée-de-la-Gatineau depuis mars 2021 en raison des modifications administratives de la SOPFEU.
Stéphane Caron, coordonnateur aux communications à la SOPFEU explique qu’année après année, les fluctuations des achats d’essence à l’aéroport de Maniwaki s’expliquent par l’intensité de la saison de protection des forêts et non par la localisation géographique d’un directeur de base.
« Plus il y a de feux d’importance dans une région, plus les hélicoptères, les avions d’aéropointage, les avions de détection ou les avions-citernes auront besoin de carburant dans cette région. C’est une logique implacable. » – Stéphane Caron
« Nos aéronefs volent là où la situation le commande », ajoute M. Caron. Il souligne qu’aucun site de déploiement d’aéronefs n’a été modifié au cours de la saison 2021 et aucun changement n’est survenu dans la façon de gérer la flotte d’aéronefs.
Dans un graphique présentant l’achat d’essence en litres par la SOPFEU à l’aéroport de Maniwaki au cours des dix dernières années, Stéphane Caron fait remarquer une variation d’une année à l’autre. « Les chiffres sont têtus et démontrent que l’affirmation du comité d’urgence n’a pas de fondement », soutient le coordonnateur aux communications.
Le tableau démontre les variations de la façon suivante:
- 2012: 185 293.7 litres
- 2013: 40 800 litres
- 2014: 32 690.4 litres
- 2015: 66 513.7 litres
- 2016: 107 987.9 litres
- 2017: 20 572.6 litres
- 2018: 12 9474.2 litres
- 2019: 77 693.7 litres
- 2020: 134 354.8 litres
- 2021: 53 002.34 litres
Stéphane Caron mentionne également que les membres du conseil d’administration de la SOPFEU ont tenu à réitérer unanimement leur confiance et leur soutien indéfectible envers le président, Pierre Cormier, dont le comité d’urgence a réclamé la démission le 1er septembre.
Pas de poste en danger
À propos d’éventuelles coupures de postes, le coordonnateur aux communications de la SOPFEU a répondu que « Dans certains cas, des tâches pourraient être modifiées et certaines personnes pourraient se voir confier un poste différent. Mais, il n’y aura aucune mise à pied et le nombre d’emplois à Maniwaki sera maintenu au même niveau qu’avant la réorganisation administrative, et ce, à court, moyen et long terme. Donc, pas de diminution de l’emploi par attrition non plus ».
Il a ajouté qu’il s’agit d’un engagement ferme de la direction envers le personnel et envers la population de Maniwaki en général.
« Qui plus est, le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) a demandé à la SOPFEU d’inscrire cet engagement de façon formelle à l’intérieur du plan d’organisation. Ce plan est, en quelque sorte, le contrat qui lie la SOPFEU au gouvernement du Québec » a-t-il spécifié en rappelant que l’exercice de réorganisation administrative « n’a pas pour but de générer des économies. Il ne s’agit pas d’un exercice de rationalisation des dépenses. Il s’agit plutôt d’un exercice qui s’inscrit dans une vision d’avenir afin de permettre à la SOPFEU de faire face aux défis des prochaines années ».
Vous aimeriez peut-être...
Voir plus de : Actualités
Un appel à la vigilance face aux collisions
Le mois de novembre, tout comme le mois d’octobre, est particulièrement propices aux collisions avec la grande faune en raison …
Votre journal suspend ses activités
Chers lecteurs et lectrices, Malgré la fidélité que vous nous avez démontrée au cours des dernières années, nous vous informons que …
Un nouveau roman pour Marie Paquette : Ma vie au grand jour
L’auteure Marie Paquette est de retour avec son dernier roman, Ma vie au grand jour aux Éditions Marie-Guy.