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La préfète Chantal Lamarche dresse son bilan 2021

Publié le 3 septembre 2021 par Hélène Desgranges

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Hélène Desgranges

Journaliste de l’Initiative de journalisme local | hdesgranges@lecourant.ca

À l’automne 2021, Chantal Lamarche aura réalisé quatre ans de mandat comme préfète de la MRC de La Vallée-de-la-Gatineau. Ce premier mandat a fait grandir son désir de faire rayonner la région.

Chantal Lamarche dresse un bilan positif de son année 2021 comme préfète de la MRC de La Vallée-de-la-Gatineau. (Photo gracieuseté – MRC de La Vallée-de-la-Gatineau)

Au bilan 2021 de la préfète Lamarche, on retrouve certains dossiers qui ont été médiatisés comme sa participation au Comité d’urgence SOPFEU-base de Maniwaki, le dossier de la route Maniwaki-Témiscamingue, la route touristique de l’Eau-Vive, l’arrivée de la collecte de bacs bruns, ainsi que de nombreuses autres réalisations au niveau touristique, économique ou environnemental, pour ne nommer que celles-ci.

Ce qui peut étonner, cependant, dans le bilan dressé par la préfète, c’est le nombre de comités sur lesquels elle a siégé ou a fait entendre sa voix. Aide aux entreprises en région d’alerte, Table de développement social, Conférence des préfets, Cellule d’intervention de l’industrie forestière: ce ne sont que quelques exemples de la liste établie par Mme Lamarche.

Comment fait l’élue municipale pour s’impliquer de la sorte? Chantal Lamarche se dit jeune et en santé. Ce point de départ est selon elle une base, mais elle se dit aussi très bien entourée par une équipe compétente. De plus, défendre les intérêts des Val-Gatinois est pour elle une motivation, tout comme son sentiment d’appartenance à la région. Consciente que ce ne sont pas tous les préfets qui s’impliquent autant, elle est fière des rôles que sa position de préfète lui permet de jouer, et ce, même au niveau provincial.

À titre d’exemple, lors de son élection à la préfecture, Chantal Lamarche raconte ne pas avoir hésité à proposer sa candidature pour représenter l’Outaouais à la Fédération québécoise des municipalités (FQM). Elle a été élue pour représenter la région au sein de cette entité qui joue un grand rôle pour appuyer les petites municipalités, entre autres au niveau de la représentation lorsque des projets de loi les touchent. Chaque région a un élu à la FQM, qui est choisi lors d’une élection, explique Mme Lamarche en ajoutant qu’il faut à nouveau être élu pour siéger au comité exécutif du conseil d’administration de la Fédération.

« Moi, j’ai proposé ma candidature et même si personne ne me connaissait il y a quatre ans, j’ai été élue au comité exécutif. J’ai pris une chance et j’ai eu les votes! » – Chantal Lamarche

Mme Lamarche mentionne avoir profité de l’occasion pour faire valoir les intérêts des gens de la Vallée-de-la-Gatineau. Cette présence au niveau provincial lui a permis d’être en contact avec des ministres et d’avoir un impact tangible sur des projets de loi comme celui des baux de villégiature en territoires non organisés, sur lequel elle a pu voter pour permettre une négociation en faveur des régions, par exemple. Cela lui a aussi permis d’avoir un mot à dire sur le pacte fiscal, ou sur le projet de loi 21.

Bref, si certaines de ses implications sont moins connues sur le terrain, Chantal Lamarche n’hésiterait pas à tenter à nouveau sa chance si elle est réélue afin de défendre les intérêts de sa région à un plus haut niveau comme c’est possible de le faire à la FQM.

Dans son bilan, l’élue rappelle aussi que l’année 2021 fut teintée par la pandémie, comme celle de 2020. Elle souhaite que le futur permette à tous de se réunir en présentiel, car elle a trouvé très difficile de devoir n’utiliser que les rencontres virtuelles pour prendre de grandes décisions. Les nombreuses coupures d’internet pendant les rencontres n’ont pas encore eu raison de sa volonté, mais, dit-elle, la population lui manque aussi.

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