Vallée-de-la-Gatineau
Daniel Cécire partage généreusement l’histoire de sa région
Ayant grandi à Messines, Daniel Cécire a reçu la piqure pour l’histoire de sa région alors qu’il était jeune, en écoutant un résident passionné d’histoire de la Vallée-de-Gatineau. Le jeune écolier faisait ses classes d’histoire en l’écoutant.
C’est presque ce qui s’est passé dans la vie de Daniel Cécire. Le jeune homme qu’était Daniel s’est découvert une passion pour l’histoire alors qu’un client de sa mère, qui tenait alors un commerce de style magasin général, y passait et partageait tout ce qu’il savait sur la région.
Daniel, alors âgé d’environ neuf ans, buvait ses paroles. Il se souvient que l’homme avait un français impeccable et qu’il a trouvé, grâce à lui, l’intérêt pour les premiers colonisateurs et les familles de la région.
Quelques années plus tard, Daniel a tenté de comprendre comment les paroisses avaient été fondées, puis tout s’est enchainé. Bien qu’il trouve malheureux qu’il n’y ait pas de Société d’histoire qui couvre le territoire de La Vallée-de-la-Gatineau précisément, il a trouvé une alternative pour partager son intérêt et ses découvertes: une page Facebook qui a maintenant 12 ans d’existence.
Puis, est venu un blogue titré « Il était une fois une vallée… du nord » accessible au https://valdunord.blogspot.com. Ce blogue lui permet de documenter davantage les informations partagées que sur les réseaux sociaux. Qui sait? Un jour, la Société historique de la Vallée-de-la-Gatineau, qui couvre surtout le sud de la région montera-t-elle plus haut en suivant la rivière? Daniel le souhaite, du moins.
À la rescousse de l’histoire du territoire
La page Facebook créée par Daniel il y a 12 ans compte maintenant 14 000 membres. Ce passe-temps a vite rejoint la population de la MRC de La Vallée-de-la-Gatineau, mais aussi des gens qui y cherchent des ancêtres ou une part de leur histoire. Sur les 14 000 membres, certains viennent d’Angleterre, de la France ou d’autres régions du Québec.
Daniel précise avec bonheur que les gens partagent des photos et souvenirs sur sa page, il y voit beaucoup d’interactions entre les membres. Ce qui motive les gens, selon lui, à partager des photos historiques sur les réseaux sociaux au lieu d’aller les porter à une société d’histoire, semble être les échanges entre les abonnés. Il y a des gens qui se retrouvent après des années d’éloignement grâce à la page nommée « Tu sais que tu viens de la région de Maniwaki quand… », élaborée par Daniel.
Bien que l’entretien d’une telle page demande beaucoup d’énergie, Daniel Cécire ne parle pas de retraite. Ce projet le tient occupé et il trouve très stimulant de voir les statistiques de ses parutions surtout lorsqu’elles atteignent entre 2 000 et 2 500 personnes par jour. Sa conjointe et sa fille surveillent la page avec lui pour s’assurer que les publications sont en ordre, mais c’est lui qui fait tout le reste. Pour cette raison, il ne répond pas à chaque personne qui écrit sur la page par manque de temps. Il a aussi des passionnés de généalogie qui lui donnent un bon coup de main.
Selon Daniel Cécire, certains historiens semblent avoir peur de Facebook. Lui, il y voit des moments magiques s’y dérouler comme lorsque des informations en viennent à raconter l’histoire des gens sur quatre générations, par exemple.
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