Base de Maniwaki
La SOPFEU fait une promesse que peu d’entreprises feraient
La Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU), dans un communiqué daté du 22 mars, avait démenti certaines informations qui circulaient et qui prédisaient que la réorganisation administrative en cours allait entrainer des mises à pied ou pertes d’emplois. Étant donné la mobilisation en cours dans la Vallée-de-la-Gatineau, la SOPFEU a réitéré l’information.
En entrevue avec L’info, Stéphane Caron, coordonnateur aux communications à la SOPFEU, a mentionné comprendre que la région a vécu certaines pertes et certains bris de confiance dans le passé, mais que celles-ci ne concernaient pas nécessairement la SOPFEU. Dans le cas de l’organisation qu’est la SOPFEU, on parle de croissance et non de décroissance, souligne-t-il.
Stéphane Caron confirme qu’un poste de cadre relié à une échelle salariale d’environ 100 000$ ne sera pas reconduit dans la région, mais ce, pour des raisons de régie interne qu’il ne peut divulguer publiquement étant donné qu’il s’agit d’un dossier de ressources humaines.
« Nouvelle façon de faire »
Cependant, il explique que la SOPFEU a beaucoup évolué au cours des dernières années et que si ce poste n’est pas reconduit, d’autres sont venus s’ajouter, permettant de conserver la masse salariale dans la région à un même niveau.
« La pénurie de main-d’œuvre des dernières années a conduit la SOPFEU vers une nouvelle façon de faire. On ne veut plus faire déménager les gens quand on est capable de faire autrement. » – Stéphane Caron
À titre d’exemple, le coordonnateur aux communications cite un poste relié à la SOPFEU de la région de Québec, au niveau du service de formation, qui a été offert à une personne de Maniwaki. Cette dernière accomplit les tâches à partir de la base de la région au lieu d’être à Québec.
D’autres postes, en information par exemple, sont tenus à Maniwaki alors qu’ils auraient pu être en Abitibi.
Attention à la « lorgnette du passé »
Si, auparavant, une base principale était associée à un type de postes en particulier, ce n’est plus le cas, explique Stéphane Caron. Certaines personnes, croit-il, regardent la situation à travers une « lorgnette du passé », mais la réalité a changé. Des postes qui relèvent d’un aspect central peuvent maintenant être accomplis n’importe où, précise-t-il.
« Aucune entreprise ne peut donner une garantie aussi ferme que celle que la SOPFEU offre en ce moment et ce n’est pas de la langue de bois. » – Stéphane Caron
La garantie de la SOPFEU est qu’il n’y aura pas de pertes d’emplois ni de baisse de la masse salariale dans la région. Selon Stéphane Caron, l’équation est mathématique. Il pourrait y avoir quelques petites variations occasionnelles, mais compte tenu de la situation actuelle qui comprend, entre autres, les changements climatiques, la SOPFEU prévoit une croissance au niveau des emplois dans la région.
La décision de réorganisation est présentement prise et la SOPFEU ne compte pas la réviser explique Stéphane Caron en mentionnant que le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs était au courant de la décision et qu’étant donné que la SOPFEU est un organisme à part entière, le gouvernement a conclu qu’il ne ferait pas d’ingérence dans ce dossier.
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