SOPFEU de Maniwaki
Mathieu Lacombe prend le dossier au sérieux
Le 25 mars dernier, les élus de la Vallée-de-la-Gatineau ont demandé que les députés caquistes de l’Outaouais défendent les intérêts régionaux et les demandes formulées régionalement qui ont été exprimées à la SOPFEU et au ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Pierre Dufour. C’est le ministre responsable de l’Outaouais, Mathieu Lacombe qui a pris parole suite à cette demande. Le dossier ne passe pas inaperçu dans les Laurentides non plus, où la SOPFEU a une base à Mont-Tremblant.
La relocalisation en Abitibi-Témiscamingue de la direction régionale actuellement à Maniwaki serait catastrophique pour les retombées économiques dans La Vallée-de-la-Gatineau, mais également pour les différentes ententes de services et achats, croient les élus de la MRC de La Vallée-de-la-Gatineau.
Le ministre responsable de l’Outaouais, Mathieu Lacombe, a fait savoir qu’il prenait le dossier au sérieux et qu’il s’en occuperait.
Bien que la SOPFEU soit un organisme sans but lucratif (OBNL) géré par son propre conseil d’administration, une grande part de son financement provient du gouvernement provincial.
Perte d’emploi ou non?
La SOPFEU a fait savoir, la semaine passée par voie de communiqué, que la restructuration de ses services n’entrainerait de pertes d’emplois ni en Outaouais ni à la base de Tremblant. Questionné sur le sujet, Mathieu Lacombe n’a pas confirmé si oui ou non il y aurait perte d’emplois. Il a plutôt précisé que, selon lui, la restructuration prévue par la SOPFEU n’est pas une bonne décision pour la région.
« L’important pour moi, c’est que les décisions soient prises dans l’intérêt de la communauté et présentement, il y a un vent d’incertitude. » – Mathieu Lacombe
Le ministre Mathieu Lacombe suit le dossier via son collègue, Pierre Dufour, qui est en contact avec l’organisme. Le fait est que la Vallée-de-la-Gatineau est l’une des MRC les plus pauvres au Québec et ne peut se permettre de perdre des emplois, rappelle le ministre.
Pour sa part, la députée caquiste de la circonscription de Labelle dans les Laurentides précise qu’elle n’a pas eu d’échos pour la situation de la base de la SOPFEU à Tremblant. Selon elle, il n’y a pas d’enjeu tant que ce ne sont que des rumeurs. Elle se dit toutefois sensible à la situation et précise son opinion sur le fait qu’elle croit qu’un organisme comme la SOPFEU aurait tout intérêt à prendre davantage en considération le milieu qui l’entoure et à communiquer avec celui-ci.
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