Un marathon canadien de ski virtuel qui attire
À quelques jours du lancement du Marathon canadien de ski, les attentes des organisateurs étaient déjà nettement dépassées et la survie de l’événement est assurée pour l’an prochain.
L’événement de ski de fond qui se déroule dans la Petite-Nation en temps normal sur deux jours sera plutôt en version virtuelle cette année. Du 6 février au 7 mars, les personnes qui se sont inscrites sont invitées à faire du ski de fond chez elles en suivant les différentes propositions offertes.
Les gens peuvent sortir pour 15 km, à une ou plusieurs reprises pendant le mois, pour une randonnée de 45 km d’un coup, pour deux journées de suite de 50 km chacune (avec ou sans un poids de 5 kg) ou même pour deux journées de 50 km avec un poids de 5 kg et une nuit à la belle étoile.
C’est sensiblement les mêmes épreuves que les participants auraient rencontrées si l’événement s’était déroulé comme prévu, sauf que les distances ont été revues un peu à la baisse.
Bonne participation
Le 1er février au matin, l’organisation avait déjà 1 000 inscriptions pour cet événement. « C’est une belle et grande surprise, souligne le directeur de l’épreuve, Frédéric Ménard. Habituellement au marathon, on a environ 1 400-1 500 participants. On s’attendait à avoir 50% de notre clientèle habituelle. »
Et plusieurs de ces participants sont nouveaux ou font un retour après quelques années d’absence. Ce qui est une bonne nouvelle pour le Marathon canadien de ski qui continue d’augmenter sa communauté.
« Ce sont peut-être des gens qui connaissaient moins le marathon, explique M. Ménard. Ou peut-être qu’ils étaient intimidés par les longues distances. » Le fait de pouvoir choisir sa journée et en même temps sa température et de pouvoir faire l’activité sur un terrain connu sont aussi des facteurs qui expliquent possiblement le nombre élevé de nouveaux participants.
Sans oublier l’intérêt croissant pour le ski de fond dans les derniers mois, mentionne Frédéric Ménard. « Beaucoup de gens se sont mis ou remis à l’activité. Et quoi de mieux pour rester motivé que de se fixer un défi. »
Survie
Par ailleurs, la situation n’a pas été rose pour l’organisation dans les derniers mois en raison de la pandémie. Toutefois, avec les chiffres actuels, la survie de l’événement est assurée pour l’an prochain.
« On a fait face à des défis financiers majeurs. Mais le marathon ne fera pas faillite. On va vivre une autre année. On va pouvoir continuer nos opérations en septembre. »
Le nombre d’inscriptions à cet événement virtuel a aidé, mais l’organisation a aussi pu compter sur du financement de la MRC de Papineau qui pourrait aller jusqu’à 25 000$ et de l’aide financière du gouvernement fédéral.
Quant à savoir comment la prochaine édition va se dérouler, c’est encore le grand mystère. « Pour la suite des choses, il va falloir attendre », affirme M. Ménard.
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