Grâce à 434 300$ de plus
Le projet de rénovation de l’auditorium repart de plus belle
«Le projet a redémarré dès ce matin!», a lancé le président de la Maison de la culture de la Vallée-de-la-Gatineau, le 28 février dernier en parlant de la rénovation de l’auditorium de la Cité étudiante de la Haute-Gatineau. Quelques heures plus tôt, le député de Gatineau, Robert Bussière, avait annoncé que le gouvernement Legault acceptait d’octroyer 434 300$ de plus au projet.
Le président de la Maison de la culture, Michel Gauthier, a expliqué qu’avec cette somme additionnelle, la participation financière du gouvernement du Québec s’élevait maintenant à 7 582 300$. D’autres partenaires mettent la main à la pâte pour offrir à la Haute-Gatineau une salle de spectacle au goût du jour. «Patrimoine canadien participe pour 1 080 000$, la Commission scolaire des Hauts-Bois de l’Outaouais (CSHBO) participe pour 498 000$ et la Maison de la culture elle-même va mettre 350 000$ dans le projet, plus un montant de 15 000$ dans le cadre d’une campagne de socio-financement qui est en cours», a ainsi précisé M. Gauthier.On passe maintenant à l’étape des plans et devis finaux. «On espère que ça va être d’ici à la fin du printemps au plus tard», a fait savoir M. Gauthier. Quand est-ce que la construction sera lancée? «Ça pourrait débuter aussi proche qu’au mois de mai et aussi loi qu’à l’automne prochain», a répondu le président de la Maison de la culture. «On a coupé dans ce que les gens ne verront pas»Il rappelle que le projet avait dû être mis sur pause après qu’on eut constaté, lors du processus de préparation des plans et devis, que les coûts étaient plus importants que prévu: «(…) on a fait des coupures sur certaines choses pour réduire les dépassements, mais il manquait toujours 434 300$ pour boucler le budget de financement du projet. On a travaillé sur ce dossier-là à l’automne et il y a eu une demande de déposée au ministère de la Culture (…). On a eu la réponse cette semaine que la demande était autorisée (…)».Selon M. Gauthier, on n’a toutefois pas touché à l’âme du projet: «On a coupé dans ce que les gens ne verront pas. C’est une façon de parler. Je donne un exemple: on avait le choix entre installer un panneau électrique neuf ou remettre à neuf un panneau électrique existant. Sur une planification à long terme, il était préférable d’y aller avec un panneau électrique neuf, qui garantissait 50 ans d’utilisation. Mais là, devant les dépassements, il a fallu revenir à une option moins dispendieuse, qui est celle de remettre à neuf un panneau existant. C’est un exemple de choix qu’il a fallu faire. On avait prévu un montant d’argent pour une marquise – une pancarte éclairée qu’on met dehors pour annoncer les spectacles. Juste là, c’était un budget de 25 000$ au moins. L’important pour tout de suite, c’est d’avoir une salle de spectacle; la marquise on peut toujours en faire construire une plus tard, dans une deuxième étape après la réalisation du projet». Moins cher de procéder comme çaLa région voisine de Mont-Laurier est passée par le même processus il y a quelques années. La ville s’est finalement dotée en 2014 d’une salle multifonctionnelle (L’Espace théâtre) dont les coûts d’opération sont notamment supportés par les contribuables. Quelques temps après la construction de cette salle, la commission scolaire du coin avait rénové la salle de l’auditorium aménagée à l’intérieur de la Polyvalente St-Joseph. La Haute-Gatineau a, de son côté, décidé de faire d’une pierre deux coups. Pourquoi? M. Gauthier mentionne que le projet aurait pu coûter entre 4 à 5 M$ de plus si on avait pris la décision de faire sortir de terre une salle de spectacle au lieu de rénover l’auditorium.«J’avais fait faire deux études préliminaires: une pour la construction d’un nouvel édifice et une pour la rénovation de l’auditorium de la Cité étudiante, illustre le président de la Maison de la culture. (…). J’ai fait deux colonnes de chiffres qui tenaient compte de tous les éléments, y compris des coûts d’opération en termes de chauffage, d’éclairage, etc. J’ai fait le tour de tout le monde avec ça – commission scolaire, chambre de commerce, MRC, milieu – en disant: “voici les chiffres, on fait quoi”? La réponse a été quasi unanime: on va rénover l’auditorium de la Cité étudiante, parce que les coûts sont moins élevés, le nombre de sièges va répondre aux besoins du marché et surtout, on n’aura pas à assumer une facture de peut-être 250 000$ pour chauffer, éclairer et climatiser une nouvelle bâtisse. Là, on parle de coûts d’opération annuels récurrents.» Par ailleurs, M. Gauthier pense qu’il aurait été difficile de passer à côté de l’opportunité de rénover l’auditorium. Une option qui semblait plus facile à Maniwaki qu’à Mont-Laurier. «À Mont-Laurier, la salle de l’auditorium de la polyvalente est au deuxième étage, souligne M. Gauthier. Ça, c’est moins évident. Pas sûr qu’on aurait opté pour rénover l’auditorium si l’auditorium avait été au deuxième étage. On est au niveau du sol, c’est central, on est en plein dans la ville et la commission scolaire le souhaitait également. Et on n’avait pas non plus de besoins pour une salle multifonctionnelle qui aurait pu servir de centre de congrès.»«Si tu veux être un milieu socioéconomique intéressant, tu dois avoir une offre diversifiée pour ta population et l’offre culturelle est un des points majeurs de cette offre diversifiée-là. Ça prend une salle de spectacle qui va nous permettre d’accueillir des artistes qu’on ne peut pas accueillir présentement parce que la salle est trop petite.» – Michel Gauthier, président de la Maison de la culture de la Vallée-de-la-Gatineau
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