Inondations
«Nous éprouvons des moments très difficiles, mais nous allons y arriver ensemble!», dit William Amos
La MRC de la Vallée-de-la-Gatineau n’a certainement pas été épargnée par la crue des eaux. Le printemps 2017 avait laissé sa marque. L’édition 2019 fera de même. Depuis maintenant près de deux semaines, le député fédéral de la circonscription de Pontiac, William Amos, passe l’entièreté de ses journées à prôner par l’exemple en venant en aide aux sinistrés.
«Nous éprouvons des moments très difficiles, mais nous allons y arriver ensemble!», a affirmé William Amos entre deux remplissages de sacs de sable. Très actif sur les réseaux sociaux, William Amos tient quotidiennement la population à jour sur la tendance du niveau des eaux. Il incite aussi ses abonnés à venir en aide à leurs concitoyens en venant remplir des sacs de sable.L’avertissement d’une crue printanière comparable à celle de 2017 avait été lancé le 18 avril dernier. M. Amos avait alors prévenu la population de l’accélération de la fonte des neiges qui allait causer un risque de débordement du niveau des eaux de certaines rivières, et alors des inondations dans plusieurs régions de sa circonscription. «Nous avons appris une bonne leçon de 2017. On sait bien qu’il faut absolument être préparé et proactif. Le fait que les Forces armées canadiennes soient maintenant basées à Gatineau aide à la mobilisation rapide de véhicules blindés légers. On parle du meilleur équipement que l’on peut posséder pour répondre à une telle crise. On est prêt!», a mentionné William Amos au Journal Le Choix. Dans la Vallée-de-la-Gatineau, les municipalités de Gracefield et de Low ont décrété l’état d’urgence.Gracefield décrète l’état d’urgenceÀ Gracefield, la Ville a décrété l’état d’urgence le 24 avril. Après avoir affecté plusieurs chemins municipaux, le niveau de la rivière Picanoc semble se stabiliser avec les températures plus clémentes des derniers jours. Cependant, les chemins Labelle, Gélinas, Cardinal, de la Rivière Gatineau (entre les numéros civiques 140 et 185), Barbe, Domaine Forget et Bertrand sont toujours fermés.William Amos a eu des discussions avec le maire Réal Rochon par rapport à une aide potentielle des Forces armées canadiennes. M. Amos croit fermement que l’aide des Forces armées est bénéfique, voire nécessaire pour une municipalité en détresse. À son avis, non seulement, il y a un besoin de soldats pour protéger les maisons, les commerces et les routes, mais aussi un besoin d’ingénieurs des Forces armées pour effectuer des inspections quant à l’état des ponceaux, des ponts et des routes.«Je suis là sur place. On peut me contacter n’importe quand et à n’importe quel moment. Dans un scénario où la demande au Ministère de la Sécurité publique pour l’appui additionnel des forces armées canadiennes devient nécessaire, vous pouvez compter sur mon appui. Je serai là pour tenter d’accélérer le processus dans la mesure du possible. On a déjà eu de bons résultats à Mansfield-et-Pontefract. Il y avait 45 soldats et des ingénieurs. Leur assistance était formidable», a affirmé William Amos. Les Forces armées canadiennes sont disponiblesÀ Low, l’état d’urgence a été décrété le 21 avril. L’augmentation du niveau des eaux des ruisseaux a causé des problèmes à plusieurs chemins municipaux. Les chemins Fieldville, McCrank, McDonald, Martindale et Wiggins sont fermés pour une période indéterminée. Un avis volontaire d’évacuation avait été émis par la municipalité. Après des discussions avec le député fédéral, les maires de Gracefield et de Low se sont montrés ouverts à de l’aide militaire. Le Ministère de la Sécurité publique en est le coordonnateur. Toutefois, c’est à la municipalité d’en faire la demande pour le type d’assistance qu’elle désire, soit l’expertise nécessaire et le nombre.«Au niveau fédéral, les Forces armées canadiennes sont disponibles. Ils sont déjà dans la région. Ils veulent aider et ils ont les capacités de le faire. […] C’est à nous de travailler ensemble pour nous assurer que nos demandes soient claires et directes», a dit le député fédéral de la circonscription de Pontiac au sujet d’une future demande d’aide militaire. La situation dans le reste de la MRCÀ Maniwaki, le niveau de la rivière Désert s’est stabilisé et les dirigeants du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais ne devraient pas avoir à émettre un avis d’évacuation pour les résidents du Foyer Père Guinard comme ce fut le cas en 2017. La rue des Oblats, entre la rue Laurier et la rue Roy est fermée, elle qui a été grandement affectée par la crue des eaux.En date du 30 avril, plusieurs chemins des autres municipalités de la Vallée-de-la-Gatineau ont aussi été fermés et le sont encore. À Aumond, c’est le cas du chemin Joly. À Blue Sea, la traverse du Lac-Long et le chemin Bellevue sont aussi fermés. À Bouchette, c’est le cas du chemin Fortin. À Déléage, le ponceau au lac Isidore dans le secteur de la Baie-Davis et le chemin Morin subissent le même sort. À Grand-Remous, c’est le chemin Houle sur un petit tronçon qui est inaccessible pour les automobilistes. À Kazabazua, c’est le cas du chemin Ruisseaux des cerises. À Montcerf-Lytton, le pont sur la rue du Collège et le pont rouge sur le chemin de l’Aigle sont toujours fermés.La rivière Gatineau avait atteint une pointe de 166.10 mètres en 2017. Le niveau maximum prévu cette année est de 165.50 mètres selon Comité de régularisation de la rivière des Outaouais (CRRO). Ailleurs en OutaouaisLa municipalité de Pontiac dans la MRC des Collines-de-l’Outaouais a été plus durement touchée par cette crue printanière qui a malheureusement fait un mort. Une septuagénaire y a perdu la vie tard dans la nuit du 19 avril dernier après être tombée au volant de sa voiture dans un immense cratère créé par l’effondrement d’un ponceau sur le chemin Bronson-Bryant. La municipalité a d’ailleurs émis des avis d’évacuation obligatoire pour plus d’une vingtaine de chemins.À Gatineau, le niveau de l’eau de la rivière des Outaouais avait atteint 45.20 mètres à la marina de Hull lors des inondations de 2017. Le CRRO s’attend cette année à ce que le niveau de l’eau à la marina dépasse la hauteur atteinte en 2017 avec 45.50 mètres de hauteur d’ici le 2 mai prochain.Le Comité s’attend à ce que les niveaux d’eau dépassent ceux observés en mai 2017 tout le long de la rivière des Outaouais. Des endroits qui n’ont pas été touchés par les inondations en 2017 pourraient être à risque.Le débordement de la rivière Désert à Maniwaki (photo: Jordan Maheu – Le Choix de la Vallée-de-la-Gatineau).
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