Municipalité de Bouchette
Éventuelle hôte d’une sculpture emblématique signée Donald Doiron
Après la réalisation de la sculpture haute de 10 pieds représentant un draveur au travail qui est aujourd’hui situé dans le parc du Draveur au centre-ville de Maniwaki et la réalisation récente de la sculpture haute de 12 pieds représentant un orignal qui est aujourd’hui situé dans le parc animalier Oméga à Montebello, le sculpteur Donald Doiron travaillera sous peu sur une sculpture symbolisant la légende de la Chasse-Galerie.
C’est la municipalité de Bouchette qui aurait initialement contacté le sculpteur acadien qui vit dans la Vallée-de-la-Gatineau depuis plus de trente ans. Les premières conversations à ce sujet auraient eu lieu il y a un peu plus d’une décennie, mais le projet était resté sur la glace. M. Doiron mentionne que c’est le maire actuel, Gilles Bastien, qui l’aurait appelé pour le relancer à ce sujet. Donald Doiron a accepté.« Il y a longtemps passé, il avait été question de faire ça à Bouchette. On parle de 2007. Ils avaient lancé un projet qui n’a pas été retenu et de fil en aiguille, on avait pensé à Maniwaki qui avait peut-être un intérêt, mais ça n’a pas démarré. Ça l’a été dormant pendant quelques années jusqu’à ce que le nouveau maire de Bouchette m’appelle pour voir si j’étais intéressé à faire le projet », a expliqué le sculpteur natif de Miramichi, au Nouveau-Brunswick.L’échéancierFraîchement revenu de vacances après de longues heures de travail sur la sculpture de l’orignal, M. Doiron se dit prêt à commencer ce nouveau projet. Même s’il mentionne toujours travailler indirectement sur celui-ci, l’œuvre devrait commencer à prendre forme dans son atelier dès le début du mois d’octobre. « On commence à réactiver le projet vu que je suis arrivé de vacances dernièrement, on reprend donc le flambeau. En fait, je travaille pas mal toujours indirectement sur le projet parce qu’il y a toujours des choses que je travaille et que je redessine. Le côté concret de la pièce n’est pas commencé, mais on est toujours dans les préparatifs. Je modifie des parties à la suite de commentaires que j’ai reçus », a-t-il mentionné. Le sculpteur souhaite respecter l’échéancier prévu, soit l’été 2020, mais il précise ne pas aimer parler d’un échéancier précis. « Disons qu’en 2020, ils vont avoir quelque chose de concret à voir. Ils vont avoir des personnages, ça, c’est sûr. Je vais en faire. Ça se peut que ça l’aille très bien et je le simplifie à mesure dans mon imaginaire pour le rendre visuellement lisible », a-t-il dit. Le concept de la sculptureLe canot géant dans lequel seront assis les personnages de la Chasse-Galerie devrait être situé à l’entrée du village étant donné que plusieurs touristes passent par là pour aller entre autres à leur chalet ou terrain de camping. Au départ, Donald Doiron imaginait l’œuvre en grand, mais ses ardeurs ont rapidement été calmées. « C’est quelque chose comme projet ! Au début, on le voyait pas mal “flyé” : dans les airs, en suspend, mais ça couterait plus cher en ingénieur pour faire approuver ça que de le faire. On peut avoir des idées “ben flyées”, mais c’est toujours l’argent en dernier lieu qui te ramène sur le plancher des vaches », a mentionné le sculpteur et forgeron. Les gens qui voudront se poser avec l’œuvre pourront prendre place à l’intérieur du canot afin d’être photographiés aux côtés des personnages de la légende.« Le concept est que c’est le diable qui va accueillir le monde », a dit en riant Donald Doiron.Un honneur pour Donald DoironM. Doiron se dit être honoré que la municipalité de Bouchette lui confie un tel projet d’envergure ayant une place particulière dans le cœur des Val-Gatinois. Rappelons que la légende de la Chasse-Galerie version canadienne prend place dans la Vallée-de-la-Gatineau “au camp de bûcherons Ross en haut de la rivière Gatineau”.D’après le film d’animation, “La légende du canot d’écorce” de l’Office national du film du Canada (ONF) réalisé par Robert Doucet en 1996, la Chasse-Galerie est l’histoire de bûcherons qui, partis travailler dans un camp isolé dans la vallée de la rivière Gatineau pour l’hiver, concluent un pacte avec le diable pour pouvoir passer la veille du jour de l’An auprès de leurs parents et amis.« Au lac des Trente et un Milles, il y a une baie qu’ils appellent la baie des Ross. Dans le récit d’Honoré Beaugrand, il cite le chantier des Ross dans la Haute-Gatineau. Quelques choses du genre, je paraphrase. […] C’est plausible que ce soit relié. Ça serait un beau clin d’œil à l’histoire, c’est curieux comment les choses peuvent s’enraciner d’une façon subtile et à notre insu. L’histoire est spéciale », a souligné Donald Doiron. Au moment d’écrire ces lignes, Le Choix est toujours sans réponse du courriel envoyé au conseiller municipal de Bouchette responsable du projet, Jean Daoust.
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