Réforme du mode de scrutin
La vision du député Robert Bussière
La réforme du mode de scrutin au Québec est un des principaux enjeux de la session parlementaire en cours. Démarche qui risque de changer beaucoup de choses et avoir un grand impact. Le Choix a voulu savoir ce que le député de Gatineau en pensait et comment il voyait la chose.
Lors de sa campagne électorale, François Legault s’était engagé à mettre en place une réforme du mode de scrutin. Il avait promis de le faire pendant un premier mandat. Dernièrement, c’est plutôt un projet de loi qui a été déposé, car selon le directeur général des élections (DGEQ), un changement de cette ampleur nécessiterait de 30 à 42 mois d’ajustement, ce qui risquerait de dépasser la date du 1er octobre 2022.Au départ, l’objectif était de mettre en place le mode de scrutin proportionnel mixte, pour les élections de 2022. Les changements devaient permettre de constituer une Assemblée nationale composée dorénavant de députés élus et de députés de liste afin de faire en sorte que le pourcentage de sièges corresponde au pourcentage de votes récoltés par chaque parti. Il y aurait toujours 125 députés à l’Assemblée nationale, mais seulement de 75 à 80 seraient élus et représenteraient des circonscriptions qui deviendraient beaucoup plus vastes que ce qu’elles sont présentement.Le député Bussière s’exprime sur le sujet : « La réforme du mode de scrutin faisait partie des promesses de notre formation politique lors de l’élection. Je profite donc de l’occasion pour souligner le travail exceptionnel de notre ministre de la justice, Sonia Lebel. Effectivement, le 25 septembre dernier, un projet de loi établissant un nouveau mode de scrutin a été déposé. Ce projet de loi à la fois ambitieux et responsable vise à respecter les trois objectifs que nous nous étions fixés : mettre l’emphase sur la proportionnalité, conserver le poids politique des régions et assurer une stabilité gouvernementale. Ainsi, selon la volonté qu’exprimeront les Québécois, nous pourrions migrer vers un mode de scrutin proportionnel mixte compensatoire avec listes régionales. Cette façon de faire permettrait une meilleure adéquation entre les votes et les sièges obtenus par les partis. […] Cela permettrait une meilleure collaboration et plus de dialogues entre les différents partis tout en s’assurant que les partis présents à l’Assemblée nationale ont l’appui d’une proportion importante de la population. Pour l’adoption d’un projet de loi d’une telle importance, il faudra un large consensus au sein de l’Assemblée nationale. Afin de bien faire les choses, nous travaillerons avec l’opposition et consulterons la population. Ainsi, la réforme ne sera pas en place pour l’élection de 2022. De toute façon, il ne serait pas sage de précipiter un changement d’une telle ampleur pour le Québec. Il y aura donc, au même moment que l’élection provinciale de 2022, un référendum servant à connai?tre la position des citoyens du Québec face à cette importante réforme. Il est à mon avis primordial de s’appuyer sur la position des citoyens lorsqu’il est question de changements d’une telle ampleur. D’ailleurs, on ne se trompe jamais en démocratie lorsque l’on consulte la population ».
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