Prochain cabinet Trudeau
Quelle sera la place de William Amos ?
Alors qu’il entreprend son second mandat à la tête d’un gouvernement minoritaire, le premier ministre Justin Trudeau travaille actuellement à la composition de ce que sera son nouveau cabinet. L’info a discuté avec le député du Pontiac, William Amos, pour savoir quel sera son rôle dans ce prochain gouvernement et s’il pense personnellement qu’il est important pour les libéraux d’avoir un « lieutenant » qui représente le Québec.
« Quel rôle je vais jouer ? On verra (rire). On verra quelles seront les décisions prises, mais je suis certain que peu importe le rôle, chaque député, dans un contexte minoritaire, aura quelque chose à ajouter, à apporter, parce qu’il faut collaborer. Qu’on soit ministre des Finances, président d’un comité ou président d’un caucus, tout député aura un rôle important à jouer parce qu’il faut démontrer chaque jour, sur chaque enjeu, une écoute et parce que les partis de l’opposition vont clairement nous imposer ce devoir et c’est normal », a affirmé le député William Amos.
Trop tôt pour qu’il puisse se prononcer avec exactitude, M. Amos a raconté que la composition du nouveau cabinet devrait être dévoilée le 20 novembre et que ce cabinet sera de nouveau paritaire. Former ce cabinet devient un défi puisqu’en Alberta et en Saskatchewan, le Parti libéral a été rayé de la carte, mais il faut tout de même s’assurer que ces deux provinces aient une voix à la table du cabinet. De plus, 32 des 78 sièges du Québec sont maintenant au Bloc québécois, ce qui change la réalité qui était en place à la Chambre des communes au moment de la dissolution du Parlement en septembre dernier.
Retour d’un « lieutenant » politique au Québec ?
Justin Trudeau subit de grosses pressions pour qu’un «lieutenant » soit de retour au Québec. Avant son arrivée au pouvoir en 2015, il y en avait un, mais c’est une fonction qu’il a abolie dès le début de ce premier mandat.
« Si la décision de créer un poste de lieutenant pour le Québec est prise, je pense que ce serait une bonne chose. Je dis ça sans critiquer la façon de faire durant notre premier mandat. On était 40 députés, on est maintenant 35, ici au Québec. Nous représentons non seulement des circonscriptions en ville, mais aussi des circonscriptions comme le Pontiac. Je trouve que notre caucus est parfaitement capable au niveau individuel de représenter nos régions auprès de notre gouvernement et des médias locaux, mais parfois, pour les simples communications, ça peut s’avérer très utile », a expliqué M. Amos.
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