SOPFEU
Des pompiers de la base de Maniwaki viennent en aide à l’Australie
Des pompiers forestiers et des gestionnaires de la base terrestre de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) à Maniwaki se rendront cette semaine en Australie. Ils se joindront à leurs confrères australiens qui combattent les feux de forêt depuis plus de 125 journées consécutives.
Au total, ce sera un contingent de trois spécialistes en gestion des feux de forêt et vingt pompiers forestiers de la SOPFEU qui prendront l’envol du pays des kangourous.
Josée Poitras, agente à la prévention et aux communications pour la SOPFEU à la base de Roberval, a expliqué à˂@Ri˃L’info˂@$p˃le 13 janvier que trois pompiers forestiers et un agent de protection de la base de Maniwaki, font partie de l’équipe qui va partir d’ici la fin de semaine du côté de l’Australie.
Par ailleurs, la porte-parole de la SOPFEU à la base de Maniwaki, Mélanie Morin, agira quant à elle à titre d’officier à l’information pour le Centre interservices des feux de forêt du Canada (CIFFC) dans le cadre de ce déploiement.
Ces ressources demeureront sur place pendant 31 jours. Mme Poitras nous en dit plus sur ce qui les attend : « Lorsqu’on envoie des pompiers à l’extérieur de la province, que ce soit à l’extérieur du pays ou dans une autre province canadienne, on ne connaît jamais la mission. On sait que notre personnel va travailler sur le terrain, va être affecté à la suppression des incendies. (…). Ils vont être intégrés avec les équipes, mais ça ne veut pas dire que tous les pompiers du Québec vont travailler ensemble. Ils vont être déployés un peu partout ».
Le personnel déjà déployé
Il ne s’agit pas du premier contingent canadien à être déployé en Australie pour y combattre les feux de forêt. Au total, plus de 150 gestionnaires des feux de forêt et pompiers forestiers ont pris le chemin du pays ravagé par les flammes.
Les spécialistes canadiens y jouent divers rôles au sein des équipes de gestion des incidents, y compris des rôles de commandement, d’aviation, de planification, de logistique et d’opérations. Ils rejoignent leurs confrères de l’Australie dans un rôle de support, pour compléter leurs équipes et pour leur permettre de prendre du repos.
Peu avant Noël, le chef de la base terrestre de la SOPFEU à Roberval, Frédéric André, avait quitté le Québec pour l’Australie afin d’agir en tant que gestionnaire à la planification. À ce moment, il était le seul Québécois à y combattre les flammes.
Aucun équipement de Maniwaki
Au moment d’écrire ces lignes, aucun équipement de la base terrestre de la SOPFEU à Maniwaki n’a jusqu’à présent été déployé en Australie.
« Pour l’instant, la demande de l’Australie est uniquement pour du personnel de gestion. Il n’y a pas d’équipements de combat des incendies qui ont été envoyés jusqu’à présent », a mentionné la responsable des communications pour la SOPFEU à Maniwaki, Mélanie Morin, peu avant son départ.
« Quand on a beaucoup de grands feux, ça nécessite plus d’équipes de gestion. L’Australie a déjà des gens qui occupent tous ces rôles-là, mais en raison de la quantité et de la grosseur des incendies, ils avaient besoin d’augmenter leur capacité de main-d’œuvre », a-t-elle ajouté.
Combattre le feu avec le feu
Sur les réseaux sociaux, la SOPFEU explique que la technique des avions-citernes est moins utilisée en Australie vu la rareté des plans d’eau. Sans points de ravitaillement proches, les avions-citernes doivent retourner à l’aéroport pour être ravitaillés en eau, ce qui nuit à leur efficacité. Ayant sa propre flotte d’aéronefs, l’Australie n’a pas émis de demande pour des avions-citernes.
La technique préconisée par les pompiers australiens est de combattre le feu avec le feu. La technique du brûlage consiste à brûler d’avance une zone contrôlée afin que les flammes des feux de forêt ne trouvent pas de matière à combustion.
Les incendies qui ont débuté au mois de septembre 2019 ont ravagé d’immenses territoire et fait près d’une trentaine de victimes humaines. Au niveau de la biodiversité, le bilan est catastrophique : le chiffre d’un milliard d’animaux tués est avancé.
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