Paul Fuchs
L’opportunité de jouer au Canada
Originaire de Turckheim, un village d’Alsace en France, Paul Fuchs a 19 ans. Il est le petit dernier de sa famille, précédé par deux grandes sœurs. Sa principale occupation est le hockey, mais il est aussi un grand passionné de musique. Ayant toujours voulu venir au Canada, il a traversé l’océan pour venir jouer avec les Mustangs.
« J’ai commencé le hockey à l’âge de sept ans dans le club de Colmar (à côté de mon village d’enfance). À l’âge de 14 ans, il n’y avait plus assez de jeunes pour faire une équipe, j’ai donc été dans une entente avec le club des Scorpions de Mulhouse (à 40 km de chez moi). J’ai joué pour eux jusqu’à la fin de saison dernière », a raconté Paul.
:« Je veux remercier mes parents et ceux d’un coéquipier avec qui je joue depuis le début. Ils étaient toujours là pour nous conduire aux entraînements et pour nous ramener, car c’était loin de chez nous. Ma sœur cadette a toujours été un exemple pour moi. Elle aussi pratique le hockey. Elle était dans l’équipe de France féminine et a terminé vice-championne du monde en 2014. Le hockey est une affaire de famille, ma sœur et moi, on mangeait, respirait et dormaient hockey », a confié le jeune homme.
« En mars 2019, j’ai été contacté par les Mustangs. J’ai toujours voulu venir au Canada! J’en ai discuté avec mes parents et mes sœurs, car nous sommes très famille. Au même moment, je passais le baccalauréat en France et j’attendais les résultats. La seule condition pour venir était que j’obtienne mon examen. […]. Ma maman a fait toutes les démarches au niveau de l’immigration et Éric Gauthier m’a beaucoup aidé. Venir jouer au Canada est une opportunité, ça n’a rien à voir avec la France », a expliqué le hockeyeur.
« Le Canada était un rêve pour mon grand-père (décédé en 2017) et pour mon père qui, lui, va avoir l’occasion de venir en avril. Je ne vais pas mentir, tout quitter à 19 ans ce n’est pas simple. Beaucoup de choses font peur, mais l’amour du hockey m’a donné le courage. Les premiers mois, je n’étais vraiment pas bien. Ma famille et mes proches me manquent, mais j’ai fait des rencontres extraordinaires. Les gens ici sont super accueillants par rapport à la France. Les Québécois sont vraiment plus sympathiques avec les étrangers », a mentionné Paul.
« Le hockey prend beaucoup de place dans ma vie, j’ai même décidé de prendre une pause dans mes études pour ce sport. Ici, je fais seulement du hockey. Je ne peux pas travailler, car j’ai seulement un visa de touriste. J’aimerais rester au Canada, mais plus du côté de la ville de Québec pour pouvoir reprendre des études. Avec Éric, nous cherchons un club qui veut accepter un joueur français. […]. Je sais très bien que je ne vais pas me rendre dans la LNH, mais j’aimerais faire du hockey le plus longtemps possible », a confié l’athlète.
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