Arrêté ministériel concernant les services de santé
La Fédération de la santé et des services sociaux mécontente
L’arrêté ministériel touchant directement les travailleurs en santé de la région a fait bondir la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) le 4 avril dernier. Selon Daniel Roy, vice-président régional FSSS, les décisions du gouvernement vont « créer de la zizanie » entre les travailleurs.
Peu de cas de Covid-19 sont recensés dans la Vallée-de-la-Gatineau et il est difficile pour la FSSS-CSN d’obtenir des données claires sur le nombre de travailleurs du milieu de la santé ayant pu être infectés par le virus, peu importe la région. La confidentialité étant de mise, les données entrent au compte-goutte selon Daniel Roy.
L’arrêté ministériel du 4 avril ne satisfait pourtant pas la FSSS-CSN car il fait en sorte que certains salariés recevront une prime de 4% et que d’autres auront droit à 8%. L’arrêté ministériel stipule aussi que certains milieux de la santé fourniront un uniforme et le nettoieront sur place alors que d’autres ne recevront pas ce privilège. La FSSS-CSN déplore que le gouvernement ait retenu une approche à deux vitesses qui risque de créer de l’insatisfaction chez certains travailleurs, créant ainsi des conflits dans les milieux de travail.
« Nos membres répondent présents tous les jours, par engagement, par fierté, avec courage, pour soigner la population et contribuer à l’effort de guerre contre la pandémie. Ils se présentent au front, même lorsqu’ils n’ont pas l’équipement nécessaire; ils doivent respecter des directives des établissements qui vont parfois à l’encontre des recommandations de la santé publique. Le gouvernement et les employeurs les mettent en danger, chaque jour. » – Jeff Begley, président de la FSSS–CSN
La FSSS-CSN aurait souhaité que tous les travailleurs aient droit à une prime de 3$ de l’heure, quelques soient leurs tâches et lieux de travail, considérant que la pandémie est telle que, peu importe leurs occupations, chaque travailleur du milieu de la santé est exposé à de grands risques et expose les membres de leurs familles.
Que ce soit à la réception, à l’entretien ménager ou aux urgences, le fait que quiconque, même n’ayant pas de symptômes, est considéré à risque d’être contagieux, augmente la pression de chaque travailleur, a souligné la FSSS.
Des négociations sur la place publique
Selon le vice-président régional FSSS, le représentant national de la FSSS-CSN qui s’assoit aux tables de négociations en apprendrait davantage sur la place publique que lorsqu’il est autour de la table des négociations. Entre ce qui est dit et la réalité terrain, ce n’est pas toujours pareil selon lui.
En ajoutant à cela le fait que des employés devront utiliser leur banque de jours de maladie s’ils ont des symptômes plutôt que de recevoir leur plein salaire et que la prime sera plus haute si un travailleur effectue ses tâches dans un établissement touché par le Covid-19, cela fait dire à la FSSS-CSN que rien n’est encore réglé.
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