Violence conjugale
Les hommes aussi ont besoin d’aide
Il y a, dans la Vallée-de-la-Gatineau et en Outaouais, des gens avec beaucoup d’expérience pour aider ceux qui veulent travailler leur agressivité, leur colère ou violence. L’an dernier, 1 000 personnes ont été aidées dans la Vallée. Le couvercle est sur le point de sauter? Appelez vite le 8-1-1 ou la ligne 1-866-APPELLE (277-3553), ils sont en première ligne pour vous référer.
Il y a des hommes, des femmes mais aussi des enfants et des adolescents violents. Des ressources existent pour briser le moule. Certaines offrent aussi un appui aux femmes et aux jeunes en plus de leur clientèle masculine. Ces organismes voudraient faire davantage, mais ont du mal à absorber la demande de plus en plus grandissante faute de moyens.
« Il aura fallu des homicides pour voir notre financement augmenter. » – José Desjardins, directrice de « Donne Toi Une Chance »
Qui sont ces organismes et comment les joindre?
En Outaouais, l’organisme régional pour hommes violents, se nomme « Donne-toi une chance » et a une clientèle d’hommes quasi exclusivement alors que la seconde, dans la Vallée-de-la-Gatineau, « Impact Rivière Gatineau » travaille à aider les hommes mais aussi les femmes, les adolescents et enfants. Pour avoir accès à leurs services, la ligne 8-1-1 ou la ligne J’APPELLE demeurent le point d’entrée régulier.
En ce temps de Covid-19, « Donne toi une chance », qui craint une augmentation de la violence conjugale, a ouvert une ligne directe pour les hommes, disponible 7 jours sur 7 au 819-205-1451. L’organisme répond dans l’heure suivant l’appel. Impact Rivière Gatineau s’assure aussi d’un délai de réponse lors des référencements. C’est une priorité.
Hommes d’abord
José Desjardins travaille, depuis 24 ans, avec des hommes désirant changer leur situation. Elle en souligne le résultat en une affirmation : « Personne ne peut faire ce travail aussi longtemps sans constater de changements positifs chez les hommes aidés ».
Son équipe est bien formée pour guider un homme à s’engager dans un processus de changement même quand la motivation première est extérieure à son propre désir. Certains étant référés par la cour, la protection de la jeunesse, un employeur ou poussés par une conjointe, la responsabilisation et un désir de changement personnel doivent s’installer pour cheminer.
Mais lorsqu’un appel de détresse est logé, l’organisme s’assure en premier lieu de la sécurité de tous en ayant une attention soutenue pour l’individu violent. Peu importe le geste qu’il a posé, pas de jugement.
Portrait d’hommes violents
Manque d’argent, rupture, perte d’emploi, diagnostic médical, confinement ou travail excessif, rendent vulnérables et poussent parfois à l’impatience, l’agressivité et la violence.
Impact Rivière Gatineau ne fait pas de distinction. L’organisme situé dans la Vallée-de-la-Gatineau a aidé 450 hommes, 300 femmes, 150 adolescents et 50 enfants l’an dernier. Pour aider financièrement ces organismes, vérifiez les moyens auprès de chacun.
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