Levée des barrages et risques de contagion
Les municipalités de la Vallée sur un pied d’alerte
Le déconfinement en cours ainsi que la levée des barrages inquiètent des élus et des citoyens de la Vallée-de-la-Gatineau. Certaines municipalités ont eu droit à des histoires inusitées avec des gens de l’extérieur. La crainte est au rendez-vous et un retour au confinement serait une « catastrophe ».
‘@R:Des gens de l’extérieur de la Vallée ont fait fi des interdictions pour venir dans la région lors des dernières semaines de confinement. Maintenant que les barrages routiers sont levés, l’inquiétude est omniprésente dans la région. Cependant, il ne semble pas y avoir eu de demandes formelles d’ériger des barrages municipaux ou communautaires selon Chantal Lamarche, préfète de la MRC Vallée-de-la-Gatineau.
@R:La préfète dit avoir entendu des commentaires de frustration de la part des Ontariens qui sont toujours bloqués alors que les gens de Montréal, beaucoup plus infectés qu’eux, sont capables de se rendre dans les régions. Elle a du mal à s’expliquer elle-même cette situation. Malgré tout, elle rappelle que la levée des barrages venait avec une recommandation de ne pas se promener d’une région à l’autre sinon pour l’essentiel et ce, en partant d’un point A à un point B.
Elle est consciente que l’ouverture des parcs de la Sépaq apportera beaucoup plus de va et vient dans les municipalités de la MRC mais elle croit que si le gouvernement leur permet d’ouvrir, ces entreprises auront des mesures à suivre pour protéger la population.
« Je suis moi aussi très inquiète mais il faut se déconfiner progressivement et se déprogrammer » – Chantal Lamarche
Elle renchérit en disant que dans la Vallée, le développement économique est très important. Chantal Lamarche croit que si une deuxième vague arrive, il y a un risque que plusieurs ne passent pas au travers. « Ce sera une catastrophe » croit-elle. Cependant, elle sait bien que si les cas augmentent trop, le devoir de chacun est de protéger la population, le développement économique venant après.
Situation aberrante
Jocelyne Lirette, mairesse de Grand-Remous, s’étonne d’avoir vu beaucoup de gens de l’extérieur avec des roulottes aller vers le Baskatong et l’Abitibi alors que les barrages étaient en place et les campings fermés. Elle confirme que des commerçants et citoyens sont inquiets que les visiteurs du long week-end augmentent les cas confirmés de Covid-19 dans le secteur.
Mme Lirette a eu droit à tout un scénario dans sa municipalité alors que les barrages étaient encore en place. Un résident du sud de Montréal était venu camper dans son ponton, à la descente publique de la municipalité en attendant que l’eau monte dans le réservoir. Rencontré par la mairesse, l’homme lui a dit savoir qu’il n’avait ni le droit de dormir dans ce lieu ni d’être dans la région. Tout en argumentant avec Mme Lirette, l’homme l’a informée que sa femme était atteinte de Covid-19. Ce sont les services policiers qui sont intervenus pour faire retourner le visiteur chez lui. Chantal Lamarche encourage d’ailleurs les résidents à dénoncer si des situations leur semblent hors normes.
Voir plus de : Actualités
Un appel à la vigilance face aux collisions
Le mois de novembre, tout comme le mois d’octobre, est particulièrement propices aux collisions avec la grande faune en raison …
Votre journal suspend ses activités
Chers lecteurs et lectrices, Malgré la fidélité que vous nous avez démontrée au cours des dernières années, nous vous informons que …
Un nouveau roman pour Marie Paquette : Ma vie au grand jour
L’auteure Marie Paquette est de retour avec son dernier roman, Ma vie au grand jour aux Éditions Marie-Guy.