Les Mustangs de Maniwaki
Un entraîneur danois et sa cavalerie s’amènent dans la Vallée
Comment un entraîneur européen avec beaucoup d’expérience a bien pu faire pour joindre les rangs d’une équipe junior en région? Le président des Mustangs de Maniwaki rigole et affirme : « Parce qu’on est big! » mais la réponse est toute simple : par le biais de contacts, tout simplement. Pas de magie ni d’entourloupettes, mais pour que cela se réalise en septembre prochain, il faudra l’ouverture des frontières ou… de l’aide extérieure!
Les Mustangs de Maniwaki ont déjà accueilli dans leurs rangs des joueurs étrangers, des États-Unis et de l’Europe. Il s’agit toutefois d’une première qui sera réalisée cette saison avec l’embauche d’un entraîneur du Danemark, Jorgen Kryger Andersen.
Éric Gauthier, président du club, explique que depuis quatre ans, il a réussi à créer des contacts avec plusieurs personnes. Il transige donc avec un agent de joueurs internationaux qui lui a proposé des curriculums de deux entraîneurs européens.
Le premier, Russe, parlait peu anglais alors que le second, Jorgen Kryger Andersen, originaire du Danemark, s’exprimait bien dans cette langue. Cela a joué en sa faveur.
« Je lui ai parlé une couple de fois et je l’ai adoré. » – Éric Gauthier
L’homme a des expériences d’entraîneur qu’aucun autre coach des Mustangs n’a jamais eu, selon le président du club. Entraîneur au plus haut niveau junior et professionnel dans plusieurs pays d’Europe, dont la Suède et le Danemark, il est expérimenté avec des joueurs internationaux et a entraîné des joueurs de la LNH sur le campus, c’est-à-dire des joueurs au grand potentiel qui ont tenté de joindre la grande ligue.
Malgré tout, modestement, Jorgen Kryger Andersen voit cette expérience comme une excellente façon d’apprendre et d’acquérir de nouvelles expériences.
« Je suis très excité de venir et voir comment se passe une partie de hockey au Canada. » – Jorgen Kryger Andersen
L’homme, qui habite Copenhague, la capitale du Danemark, arrivera dans la région vers la mi-septembre et passera l’hiver chez nous pour retourner en Europe en mars. Selon Éric Gauthier, qui lui parle régulièrement depuis quelques semaines, le futur entraîneur adore la pêche et la forêt. Le président se promet de lui faire profiter de notre région.
L’entraîneur n’arrive pas seul
Éric Gauthier voit la venue de joueurs internationaux dans la Vallée comme une opportunité de développement économique. « Ces joueurs logent dans la région, s’habillent, mangent ici chaque saison », explique-t-il. Il est question de retombées économiques évaluées à 400 000$ selon lui.
L’une des conditions inhérentes à la venue de l’entraîneur danois était qu’il devait venir avec cinq joueurs de son pays. Chose promise, chose due. Les joueurs ont eu un privilège de voyage pour traverser la frontière, donc Éric Gauthier a bon espoir que les démarches qu’il réalise pour faire aussi venir le nouvel entraîneur seront fructueuses. Des élus de la région l’aident dans ces démarches.
L’un des atouts du nouvel entraîneur, c’est qu’il sera disponible en tout temps. L’an dernier, l’entraîneur des Mustangs n’avait malheureusement pas de disponibilités en semaine. Jorgen Kryger Andersen est si intéressé à vivre son expérience d’immersion à fond qu’il se pourrait même que le hockey mineur puisse profiter de son expérience.
Même s’il ne se sent pas capable de nommer ce qu’il apportera aux joueurs d’ici et au hockey dans la Vallée-de-la-Gatineau en ce moment, il souhaite qu’une fois la saison terminée, les gens pourront dire qu’il aura eu de bonnes idées. Éric Gauthier en est convaincu.
Le hockey européen mise sur des aspects particuliers, dont le coup de patin. Assurément, selon le président, les joueurs seront gagnants. Et même si certains d’eux ne parlent pas anglais et que le nouvel entraîneur ne s’exprime pas dans notre langue, ses deux adjoints seront bilingues. Et puis, comme le mentionne Éric Gautier, une « puck », c’est une « puck »!
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