Pour répondre à la crise de la COVID-19
Québec met en place un système d’alertes et d’interventions régionales
Le ministre de la Santé Christian Dubé a dévoilé, le 8 septembre en conférence de presse, un nouveau système d’alertes régionales, à quatre niveaux. Celui-ci prend effet dès maintenant.
La déclinaison des quatre paliers se définit ainsi: vert (vigilance), jaune (préalerte), orange (alerte modérée) et rouge (alerte maximale). Si le niveau vert peut être défini comme la situation actuelle (distanciation sociale à respecter, port du masque obligatoire dans les lieux publics fermés, etc.), chaque nouveau palier en allant vers le rouge implique une escalade des mesures pour freiner la propagation du coronavirus.
Ainsi, lorsque l’alerte sera au jaune, un contrôle de l’accès à certains lieux publics sera renforcé, on constatera sur le terrain une hausse des inspections (et donc possiblement des contraventions) et certains groupes seront ciblés pour un appel au respect des mesures de protection, selon la situation en cours (jeunes, groupes ethnoculturels, résidents d’une municipalité X, etc.).
Lorsque l’alerte sera haussée au niveau orange, en plus de maintenir les mesures prises auparavant, le nombre maximal de participants à une activité organisée dans un lieu public sera diminué à 50 et le port du masque deviendra obligatoire dans des lieux ciblés additionnels.
Enfin, si une région atteint le niveau rouge, les déplacements interrégionaux redeviendront interdits, sauf pour les services essentiels. Les horaires seront à nouveau réduits dans certains secteurs commerciaux et les activités organisées dans les lieux publics seront limitées davantage. Du côté des autorités, on ne pense toutefois pas devoir se rendre à un confinement total, comme celui dans lequel la population a été plongée ce printemps.
Le cas de l’Outaouais
En date du 8 septembre, tout le Québec est au vert, à l’exception de quatre régions administratives: Outaouais, Capitale-Nationale, Estrie et Laval. Celles-ci sont considérées au niveau jaune, c’est-à-dire de préalerte. Pour les régions en vert, cela ne veut pas dire que la négligence ou le non-respect des consignes peuvent s’installer pour autant, affirment les autorités.
« Le vert, ça ne veut pas dire qu’il n’y a aucun cas. Ça veut dire qu’il faut maintenir les mesures d’hygiène, mais que la situation n’oblige pas à prendre des mesures plus importantes. » – Dr Horacio Arruda
Le ministre Dubé a par ailleurs précisé que pour certaines régions, où il y a une grande disparité selon les secteurs géographiques, des sous-régions pourraient être créées.
Les rassemblements montrés du doigt
Bien que le nombre de cas dans les écoles augmente, le directeur de la Santé publique a par ailleurs soutenu qu’il s’agit essentiellement d’enfants qui ont contracté la COVID-19 dans la communauté, et non en milieu scolaire. Il a d’ailleurs montré du doigt les rassemblements familiaux et l’heure du dîner au sein des milieux de travail comme principaux vecteurs actuellement de la hausse importante de cas recensée au Québec.
« Votre beau-frère, votre belle-sœur, ils ont beau vous aimer, ça ne veut pas dire qu’ils n’ont pas le virus et ils peuvent ne pas présenter de symptômes », a rappelé le Dr Horacio Arruda.
Allant dans la même veine, le ministre de la Santé a conclu en disant viser deux objectifs principaux avec le nouveau système d’alertes: plus de prévisibilité pour les citoyens et les élus, afin qu’ils sachent quel est le portrait chez eux et où on s’en va si le nombre de cas augmente ou diminue, mais aussi plus de responsabilisation individuelle.
« On a été patient cet été, a-t-il soutenu. On a mis l’accent sur nos systèmes de santé et d’éducation. Là, c’est le temps de réduire la propagation communautaire. »
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