Base de plein air Chasse-Galerie
L’argent semble encore en confinement
Ils ont déjà investi 1,6 M$ sur un projet qui en demandera environ 4 M$, possiblement davantage. La pandémie est venue ralentir leurs opérations. La famille Vallière, derrière le projet de camping et base de plein air Chasse-Galerie à Déléage, ne baisse pas les bras. Au cours des derniers mois, les ralentissements et le manque d’appui ont tout de même causé des épisodes de dents serrées et de grands questionnements.
Ils sont trois générations à mettre la main à la pâte dans ce projet laborieux pour créer un camping assorti de plusieurs éléments de plein air dont la communauté de la Vallée-de-la-Gatineau pourra se prévaloir. Sur le même terrain, ils espèrent combler les besoins d’amateurs de plein air et les familles du coin, mais ce, sans marcher dans les mêmes plates-bandes que celles des municipalités ou autres commerces environnants.
Maniwaki aura des jeux d’eau? Eux auront les glissades. Le Château Logue en face d’eux développerait une marina? Eux encourageront leur clientèle à y aller. Bouchette aura sa sculpture de la Chasse-Galerie? Tant mieux, ils sont heureux de voir poindre d’autres initiatives mettant en vedette cette légende qui décrit les gens du coin. Bref, selon Hugo Vallière, l’un des promoteurs du projet, il n’est aucunement question d’entrer en compétition avec qui que ce soit; leur projet, ils le veulent complémentaire et communautaire. Ils visent néanmoins une piscine, une aire de pique-nique, la location d’embarcations non motorisées et bien entendu, du camping.
Mais, pas n’importe lequel. Du 4 à 5 étoiles avec wi-fi, électricité, eau, égouts. Tout est aussi réfléchi en fonction de pouvoir offrir du camping d’hiver éventuellement, si ce mode d’hébergement touristique de plus en plus populaire gagne la Vallée.
Effet de la Covid-19 sur les travaux et investissements
Le sujet du financement se discute de plusieurs façons chez les Vallière. Michel, le père, ne se gêne pas pour nommer son découragement envers les bailleurs de fonds qui retardent leurs suivis. Il a le verbe fougueux et l’incompréhension bien présente. Hugo, l’un des fils, parle plus calmement et croit que malgré les retards, tout viendra à point. N’ont-ils pas la population, les municipalités et la MRC qui les soutiennent?
N’en reste pas moins qu’il y a quelques jours, les promoteurs de la base de plein air étaient toujours en attente de nouvelles de bailleurs de fonds. Selon eux, les pourparlers et les démarches allaient bon train jusqu’en février, mais ensuite, plus rien. Sans nouvelles, les Vallière ont réalisé tout ce qui était dans leurs capacités et compétences pour faire avancer le projet, mais sans argent supplémentaire, le groupe stagnait.
Chez Desjardins, l’un des bailleurs de fonds pressentis pour appuyer le projet de base de plein air, on a confirmé à L’info que la pandémie avait retardé le traitement des dossiers. La BDC a aussi été interrogée sur le sujet, mais n’a pas donné suite. Il était tentant de croire, de la part des promoteurs, que les bailleurs de fonds préféraient aider les commerces existants plutôt que ceux en développement, vu les retards connus dans l’économie du Québec depuis le début de la pandémie. D’ailleurs, une rencontre prévue avec tous les investisseurs, trois jours avant le début du confinement, a été annulée et non réalisée depuis, malgré les mois qui ont passé depuis le déconfinement.
Michel ne se gêne pas pour le dire. Il a mis sur pied d’autres entreprises et ce fut parfois difficile, mais jamais comme cette fois. Hugo, pour sa part, affirme avec conviction que le projet va se réaliser, peu importe, à quel rythme et avec qui.
Nouvelles du financement
Suite au passage de L’info, les promoteurs ont reçu des nouvelles d’un bailleur de fonds. La première offre était alors très frustrante et décourageante selon Michel, mais, à la fin du mois d’août, après des pourparlers, il a tout mentionné que, cette fois, l’offre d’aide financière avait « bien du bon sens ». La suite parlera d’elle-même.
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