Covid-19 en Outaouais
La Vallée-de-la-Gatineau tente de se sortir du palier orange et de ses contraintes
Alors que l’Outaouais a été identifié au palier orange des nouvelles normes de la santé publique en lien avec les cas de Covid-19, la Vallée-de-la-Gatineau, qui ne compte aucun cas actif, doit se plier à des contraintes identiques à celle des milieux urbains très touchés par la pandémie. Des démarches sont en cours pour que le gouvernement départisse les milieux urbains et ruraux.
Devoir restreindre les rencontres familiales à six personnes et deux familles ne plait pas dans la Vallée, pas plus que de voir des commerces qui viennent à peine de se relever de leurs difficultés dû au confinement, devoir modifier à nouveau leurs activités.
Chantal Lamarche, préfète de la MRC Vallée-de-la-Gatineau, a rencontré, le 22 septembre dernier, la Santé publique pour demander une évaluation de la situation par secteurs.
« J’ai tout de suite demandé qu’une analyse différente soit faite selon les milieux urbains ou ruraux. La Chambre de commerce de Maniwaki et de la Vallée-de-la-Gatineau a aussi fait cette demande. » – Chantal Lamarche
Chantal Lamarche rappelle que le premier ministre avait dit qu’il modulerait et irait par secteur pour appliquer les mesures. En partant des bars, restaurants et autres commerces, les mesures de la Santé publique allaient s’appliquer par étape.
La Vallée n’a eu que huit cas de Covid-19 qui sont maintenant tous guéris. Elle s’est donc empressée de demander une révision des mesures pour la région. Au moment d’écrire ces lignes, elle n’avait pas de suivi de la part de Santé publique sur le sujet. Lorsque le système d’alerte par paliers avait été annoncé, la Santé publique avait expliqué qu’il y aurait sûrement possibilité de moduler par sous-région.
Entre autres arguments utilisés par la préfète pour convaincre Santé publique, il y a eu la comparaison entre le 28 mars, alors que la MRC réclamait des barrages routiers et maintenant.
« Le 28 mars, on ne connaissait pas grand-chose du virus et de comment il allait se propager; maintenant, c’est différent et nous sommes mieux préparés. » – Chantal Lamarche
Elle a pavé ses arguments de faits concrets tels qu’un livre d’instruction détenu maintenant par la MRC et qui guide les actions à faire pour éviter les contagions. Elle a ajouté que les commerces respectent les consignes, que les résidents le font aussi, et que maintenant, on connait comment se propage le virus, le temps qu’il prend pour le faire et comment il est possible de l’éviter.
L’Outaouais compte maintenant 1 174 cas depuis le début de la pandémie soit, 152 sont toujours actifs, mais les cas dans la Vallée-de-la-Gatineau sont toujours stables à huit cas depuis le début de la pandémie, tous guéris.
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