Selon la Santé publique
L’Outaouais pourrait rapidement virer au rouge
La direction de la Santé publique en Outaouais martèle le message depuis plusieurs semaines : si les gens ne veulent pas être contraints à revivre la sévérité des contraintes déjà connues ce printemps, il est temps de prendre des précautions. Plus tard, il sera trop tard. Si le message semble être entendu dans la Vallée-de-la-Gatineau, où il n’y a pas de cas actifs en ce moment, cela ne signifie pas pour autant que le secteur sera traité différemment du reste de l’Outaouais.
Présentement, Dr Brigitte Pinard, directrice de la Santé publique, explique qu’aucune modulation n’est faite par le gouvernement pour distinguer, dans une même région, les secteurs plus touchés par la deuxième vague de ceux qui ne comptent aucun cas actif, comme la Vallée-de-la-Gatineau en Outaouais.
Dr Pinard n’a pas précisé si des discussions ont lieu présentement afin de départager les secteurs d’une même région pour que les paliers d’alerte représentent mieux la situation de chacun. Si le palier rouge est atteint en Outaouais, est-ce que les différents secteurs seront touchés? Dr Pinard évalue que la situation sera surement évaluée avec les autorités provinciales, mais aucune certitude n’est avancée sur le sujet.
Bascule vers la zone rouge
Au 30 septembre, l’Outaouais était toujours situé au palier d’alerte orange. Cependant, Dr Brigitte Pinard constate que si la tendance se maintient et que le nombre de cas continue d’augmenter, la région basculera rapidement au niveau rouge. À ce sujet, elle conseille donc à la population d’être plus disciplinée que ce qu’exige le palier orange.
Elle suggère de ne pas tenir de rassemblement de 25 personnes ou de faire des soupers de famille même si cela est encore permis. Selon elle, les prochains jours seront cruciaux. Avec une moyenne qui est passée de 19 à 23 cas par jour depuis la semaine dernière et les nouveaux cas qui augmentent cette semaine, le pire semble à craindre. L’Outaouais cumule maintenant 1 355 cas confirmés depuis le début de la pandémie dont 183 encore actifs.
Les 500 nouveaux cas depuis le début septembre ont généré, à eux seuls, 1 300 contacts étroits. Avant d’aller au dépistage, il est donc conseillé de remplir le questionnaire en ligne d’autodépistage. Le Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais (CISSSO) attend d’ailleurs l’autorisation de Santé Canada pour utiliser un nouvel appareil de dépistage plus performant. Présentement, certaines personnes attendent jusqu’à sept jours avant de recevoir leur résultat. Cet appareil permettra de régler cette problématique d’attente jugée trop longue par Dr Pinard.
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