La tordeuse du tremble
Pas d’épidémie dans la Vallée
Au Québec, il y a 16 techniciens qui surveillent le développement d’épidémie de tordeuse du tremble, un insecte qui fait des dommages dans certaines forêts. L’une de ces personnes agit directement en Outaouais. Bien que la tordeuse du tremble ne soit pas problématique dans la Vallée-de-la-Gatineau selon les relevés effectués jusqu’à maintenant, il est toujours approprié d’ouvrir l’œil et d’aider le ministère dans ses démarches de recherche, car les techniciens ne peuvent couvrir tout le territoire.
Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) surveille de près la tordeuse du tremble. Certains secteurs du Québec sont durement touchés par les ravages réalisés par l’insecte. L’Abitibi, le Lac-Saint-Jean et la Gaspésie font partie des endroits où des épidémies importantes sont en cours. Heureusement, pour l’instant, bien que la tordeuse du tremble soit partout, aucun autre secteur n’est considéré à risque en ce moment. Dans la Vallée-de-la-Gatineau, le technicien qui surveille le secteur a bel et bien dénombré quelques tordeuses du tremble, mais la population de celle-ci n’est pas inquiétante.
Quel est cet insecte?
La tordeuse du tremble est présente dans toute l’Amérique du Nord, partout où pousse le peuplier faux-tremble. Pierre Therrien, biologiste au MFFP, explique que ce n’est pas un phénomène nouveau, car l’insecte est présent dans nos forêts depuis des milliers d’années. Au Québec, on en trouve partout. C’est le deuxième insecte défoliateur en importance auprès du tremble, après la fameuse livrée des forêts. Elle crée une défoliation de l’arbre, soit une perte du feuillage au début de la saison estivale.
Il n’y a qu’une seule génération de l’insecte par année; les larves de deuxième stade passent l’hiver dans un petit abri de soie à la base des arbres. Selon le MFFP, il ne semble pas y avoir de mortalité d’arbres à court terme, mais les arbres déjà affaiblis pourraient souffrir d’une réduction de croissance tout en perdant une partie de leur feuillage au début de l’été.
Présentement, les larves ont terminé leur défoliation. C’est seulement au printemps prochain qu’une évaluation des populations pourra être faite pour la prochaine année. Par ailleurs, dans presque tous les secteurs touchés, les arbres ont recommencé une nouvelle feuillaison.
Comment aider?
Pierre Therrien explique qu’il existe un réseau de stations pour détecter les populations de l’insecte. Le technicien présent en Outaouais a un territoire à couvrir. Il effectue une détection précoce et, s’il trouve des populations, il revient plus tard dans l’année pour évaluer les impacts. Évidemment, il ne peut pas couvrir toute la région. Donc, toute personne qui voit des secteurs durement affectés peut en faire mention à la Direction de la gestion des forêts. Pierre Therrien souligne que ces appels aident beaucoup.
Les signes à observer sont, entre autres, une cime amincie avec seulement quelques feuilles, des chrysalides noires produites dans des feuilles enroulées, ce qui signifie que les œufs sont en grappes sur les feuilles. Dans certains cas, les dommages retardent l’apparition des feuilles au début de l’été et réduisent la croissance.
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