Covid-19
L’Outaouais et Ottawa se rallient pour éviter de tomber dans le rouge
De nombreuses personnes habitent en Outaouais et travaillent à Ottawa. D’autres traversent entre les deux provinces pour leur magasinage, leur vie sociale et certaines personnes sont des villégiateurs qui visitent aussi la Vallée-de-la-Gatineau. Le palier d’alerte orange est en vigueur dans les deux régions mitoyennes et la Santé publique des deux milieux a senti le besoin de se rallier avec le même message : la suite des choses est entre les mains de la population, il est temps d’agir.
C’est par le biais d’un point de presse commun que Santé publique Outaouais et Santé publique Ottawa ont sonné l’alarme et tenté de rallier la population dans un même objectif de prévention, le 5 octobre dernier.
Ce jour-là, Ottawa comptait 82 personnes infectées de plus à son tableau hebdomadaire alors que l’Outaouais en comptait 29. Même la Vallée-de-la-Gatineau, stable et sans nouveau cas depuis des semaines a maintenant à son tableau un neuvième cas confirmé depuis le début de la pandémie. La deuxième vague est forte. En Outaouais, le mois de septembre a battu le record du plus grand nombre de cas en un mois depuis le début de la pandémie: 569 nouvelles personnes ont été infectées par le virus.
Pour la docteur Brigitte Pinard, directrice de la Santé publique en Outaouais et son homologue d’Ottawa, Vera Etches, il est clair que nos régions n’ont pas le choix d’agir. La deuxième vague touche davantage de gens que la première. Avec 12 hospitalisations au 5 octobre en Outaouais, Dr Pinard craint qu’on ne puisse conserver une bonne capacité du système de santé et que le personnel de la santé en subisse les contrecoups.
Une longue fin de semaine qui effraie
Même si le palier orange permet des rassemblements de 25 personnes et moins et des rencontres dans les domiciles de six personnes et moins issues de deux milieux familiaux maximum, les deux porte-paroles de la Santé publique ont demandé aux citoyens de ne pas se rassembler du tout.
« C’est un sacrifice à faire, mais si on agit rapidement, on va casser la deuxième vague rapidement aussi. Merci à ceux qui sont déjà passés à l’action », a déclaré la Dr Pinard.
Les déplacements à éviter
Impossible de prédire si des barrages routiers et contrôles frontaliers seront remis en place si l’une ou l’autre des régions vire au rouge. Pour l’instant, ce n’est pas envisagé. C’est essentiellement les rassemblements que veut éviter la santé publique. Et les mesures de base qui font toute la différence sont rappelées encore et encore, car à elles seules, elles sont une grande part de la solution : lavage de mains, port du couvre-visage, distanciation, pas de rassemblement.
Les déplacements ne sont pas interdits, mais non suggérés. Dr Pinard suggère que les gens sortent de la maison uniquement pour les services dont ils ont besoin. Favoriser le télétravail et ne pas aller d’une zone à l’autre ont aussi été nommés comme précaution.
« Ce n’est pas le temps de lâcher, c’est le temps d’en faire plus. Passez le message autour de vous, il faut croire aux mesures de base. » – Dr Brigitte Pinard
Des équipes de santé au travail soutiennent présentement les commerces pour éviter d’en arriver au palier rouge et voir, comme à Montréal, par exemple, des fermetures de salles à manger, de restaurants et de bars, explique Brigitte Pinard. Pour ce qui est de la collaboration Outaouais-Ottawa, chaque jour les équipes des deux régions travaillent solidairement, entre autres, pour joindre les contacts étroits des personnes infectées qui se trouvent souvent d’un bord ou l’autre de la rivière des Outaouais.
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