Aide alimentaire
Les demandes à nouveau en hausse
Les familles ont été nombreuses à demander de l’aide alimentaire lors de la première vague de la pandémie de Covid-19. Bien que ces demandes aient diminué cet été, elles sont reparties à la hausse dès septembre. Malgré les demandes qui affluent, les bénévoles, eux, se font plus rares que lors de la première vague.
Armand Kayono, directeur général de Moisson Outaouais, souligne que les services de l’organisme n’ont jamais pris de pause depuis mars dernier. Dans le secteur urbain, une hausse des demandes d’aides alimentaires de 70% a été notée lors de la première vague de la Covid-19.
C’est cependant dans le secteur rural que les besoins ont été les plus criants, avec une augmentation des demandes de l’ordre de 200%.
Il y a eu une accalmie en juillet-août note M. Kayono, mais celle-ci n’a pas duré. Avant la pandémie, les 41 organismes distribuant des denrées acheminaient 12 000 paniers par mois. Pendant la pandémie, le nombre est monté à 16 000 paniers par mois. Actuellement, une augmentation des demandes de 35% est remarquée de façon générale dans toute la région de l’Outaouais.
S’il arrive que Moisson Outaouais sorte de sa zone de distribution ou accepte d’aider de nouveaux organismes à l’occasion, le contexte de la pandémie n’a pas permis ces aides externes.
Situation particulière dans la Vallée-de-la-Gatineau
Armand Kayono explique que les organismes en aide alimentaire jouent un rôle essentiel auprès des plus démunis et gens fragilisés. Dans la Vallée-de-la-Gatineau, pendant la première vague, plusieurs commerces ont fermé et cela a apporté une demande accrue aux organismes de la région déjà fragiles.
Moisson Outaouais souligne cependant le bon travail d’Entraide de la Vallée et de la Table de développement sociale de la Vallée-de-la-Gatineau (TDSVG), qui ont atteint et maintenu un rythme plus accéléré qu’à l’habitude vu les circonstances.
« Ce qui est spécial dans la Vallée, c’est qu’il s’agit d’un vaste territoire. » – Armand Kayono
La grandeur du territoire apporte une complexité au niveau de la distribution de l’aide alimentaire. Avec la TDSVG, Moisson Outaouais a donc entamé une réflexion pour améliorer les services et pallier les besoins.
Besoin de bénévoles pour combler toutes les demandes
À l’approche de Noël, Moisson Outaouais s’attend à une hausse des demandes. Pendant la première vague, beaucoup de bénévoles ont répondu à l’appel pour aider les organismes qui distribuaient des denrées. Des entreprises ont même délégué du personnel et d’autres ont profité de leur arrêt de travail pour mettre la main à la pâte.
Maintenant que tous sont retournés au travail, le manque de bénévole se fait ressentir et Armand Kayono espère que des gens entendront l’appel une fois encore.
Ce que sent le directeur général de Moisson Outaouais c’est qu’en cette deuxième vague de pandémie, les gens ressentent une peur psychologique qui freine leur implication. Il réitère donc à ceux ne pouvant pas se permettre d’aider physiquement en raison de leur âge ou de leur santé qu’ils peuvent offrir des contributions monétaires. Outre la préparation de paniers, une grande corvée de fabrication de tourtières aura lieu à Moisson Outaouais cette année. Des bénévoles sont recherchés.
Il est à noter qu’en ce temps de pandémie, les dons en argent permettent que Moisson Outaouais fasse elle-même les achats de denrées, prévenant ainsi davantage les risques de contagion. Les dons en nature sont, pour leur part, mis en quarantaine lorsque reçus.
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