Modifications au protocole des commotions cérébrales
Un joueur des Mustangs raconte son expérience
Tous les deux ans, la Corporation des thérapeutes du sport du Québec (CTSQ) revoit son protocole des commotions cérébrales. Les éléments de la démarche à suivre par les professionnels de la santé sont, entre autres, basés sur les recommandations résultant de la Conférence internationale sur les commotions cérébrales. Les commotions cérébrales sont prises au sérieux. Anthony Bédard, joueur de hockey pour les Mustangs peut en témoigner.
Il y a quelques années, lors d’une solide mise en échec pendant une joute de hockey, Anthony Bédard a chuté et sa tête est tombée au sol. On l’a sorti en civière et il a eu droit à une journée et demie d’observation en Centre hospitalier.
Anthony se souvient que l’événement avait été pris très au sérieux et est certain qu’il en serait de même encore aujourd’hui si cela lui arrivait à nouveau.
« Les commotions cérébrales, c’est sérieux, quand un coup à la tête est solide, ils ne prennent pas de chance et appellent tout de suite les ambulances. » – Anthony Bédard
Les entraineurs répètent souvent aux joueurs d’être prudents. Anthony avoue que certains choisissent un jeu moins robuste sur la glace pour éviter ce type de blessure. Lui aussi, à la suite de l’événement, lorsqu’il est revenu au jeu après un mois d’arrêt, il était craintif. Anthony craignait surtout un deuxième coup à la tête dans un délai rapproché.
« Si tu reçois deux coups à la tête un après l’autre, les conséquences sont plus sérieuses. » – Anthony Bédard
En prévention, la Ligue de Hockey junior du nord du Québec envoie un courriel aux joueurs et équipes afin d’expliquer le processus à suivre en cas de commotions cérébrales. À la suite d’un coup sur la tête, il est fréquent qu’un entraineur, même si le joueur se sent bien, lui suggère d’aller faire vérifier son état de santé avant de revenir au jeu, confirme Anthony.
Nouveautés au protocole
Les principales modifications apportées au protocole de la CTSQ se situent au niveau d’une attention spéciale apportée au retour à l’apprentissage et au travail post-commotion, à la réadaptation active pour les symptômes persistants et de nouvelles directives en lien avec le repos actif.
Comme il était étudiant lors de l’incident qui lui a causé une commotion cérébrale, Anthony Bédard a dû faire aussi une pause de quelques jours dans ses études.
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