Nouveaux investissements de 91,5 M$
La formation pour réduire la pénurie de main-d’œuvre
Les ministres de l’Éducation et de l’Emploi ont annoncé conjointement, le 26 janvier, une somme de 91,5 millions de dollars (M$) sur deux ans pour maximiser le retour en emploi du plus grand nombre de travailleurs mis au chômage par la pandémie.
Selon les plus récentes statistiques, le nombre de « chômeurs pandémiques », c’est-à-dire de travailleurs qui ont perdu leur emploi en raison de la crise de la COVID-19, avoisine les 200 000 au Québec. Afin de réduire ce nombre de chômeurs, les deux ministères ont donc choisi de mettre sur pied des « formations courtes, flexibles et orientées sur les besoins du marché du travail » pour favoriser le retour de ceux-ci au travail.
Aux yeux du ministre de l’Emploi Jean Boulet, il est primordial, pour réduire la pénurie de main-d’œuvre bien réelle dans toutes les régions du Québec, d’avoir « une meilleure adéquation entre l’éducation et l’emploi ». On parle de davantage de programmes de formation en milieu de travail, en alternance travail-études, mais aussi d’une adaptation de la formation professionnelle pour répondre aux besoins actuels du marché.
« On a plusieurs métiers qui ont été identifiés, avec nos partenaires, suite au Forum virtuel sur la requalification de la main-d’œuvre et sur l’emploi qu’on a tenu cet automne, a déclaré le ministre Boulet. Le marché de l’emploi varie évidemment d’une région à l’autre, mais les besoins sont importants dans les secteurs de la transformation alimentaire et de la fabrication industrielle partout au Québec. Les secteurs de la construction et des technologies de l’information présentent aussi d’importants besoins de main-d’œuvre. »
Québec n’oublie pas non plus les travailleurs qui sont déjà au sein des entreprises et pourraient prendre du galon. D’après le ministre de l’Éducation Jean-François Roberge, « il faut que la formation soit un tremplin pour l’emploi, en visant peut-être de plus petites cohortes en région. Il faut aussi améliorer la reconnaissance des acquis, pour permettre plus facilement des mises à niveau qui permettraient à des travailleurs de rehausser leurs compétences. »
Diriger vers des emplois en demande
Afin de mieux arrimer formation et emploi, 91,5 M$ seront investis dans trois catégories:
75 M$ pour accroître la participation au marché du travail par la diplomation
13 M$ pour soutenir la formation et la qualification de la main-d’œuvre
3,5 M$ pour favoriser la formation dans des secteurs stratégiques pour la relance
Une augmentation de la qualification des personnes est ainsi prévue, puisqu’elles seront dirigées vers les emplois en demande par les services d’information et d’orientation dans les centres de formation.
Une plus grande visibilité sera aussi accordée aux métiers en demande et aux programmes d’études qui leur sont associés par l’entremise d’une plateforme Web de redirection de carrière et de rehaussement des compétences professionnelles. Celle-ci sera dévoilée d’ici peu. Enfin, Québec investira également dans les compétences de base des personnes, ainsi que pour renforcer la littératie des adultes.
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