Denis Marceau, sculpteur de Denholm
Une de ses œuvres en vedette sur la couverture du livre écrit par le maire de Gatineau
Une œuvre de l’artiste Denis Marceau, qui était destinée à une exposition temporaire, a non seulement trouvé une place permanente sur l’espace public dans la Ville de Gatineau, mais en plus, elle trône en maitre sur la page couverture du nouveau livre Passer de la Ville à la cité, faire place à la participation citoyenne de Maxime Pedneaud-Jobin, maire de Gatineau.
Denis Marceau était heureux et honoré de voir une de ses œuvres en première page d’un livre écrit par le maire de Gatineau. Selon l’artiste, ce maire, Maxime Pedneaud-Jobin, est un visionnaire qui fait la promotion de la culture et donne une place privilégiée aux artistes.
Joint par L’info, le maire de Gatineau explique qu’il a découvert l’œuvre avant l’homme qui l’a réalisée. « Gars de Buckingham », comme il se nomme, Maxime Pedneaud-Jobin explique qu’il adore son quartier et que lorsqu’il a vu l’œuvre de Denis Marceau au coin du pont de Buckingham, elle a trouvé une symbolique pour lui.
Il s’agit d’une sculpture qui propose différentes facettes de la mécanique du temps. Lorsqu’il l’a vue, le maire a songé que l’artiste avait bien rappelé l’ancrage du temps qui passe sur le secteur Buckingham. L’œuvre qui contient des lames de scie fait écho selon lui à la naissance du Buckingham industriel. Elle est maintenant en permanence exposée dans ce secteur de la ville de Gatineau.
Le livre de Maxime Pedneaud-Jobin fait état de l’importance des arts dans le développement d’un milieu et de la participation citoyenne.
« Qu’est-ce qui fait que des gens vont dans un village? Son asphalte lisse? » – Maxime Pedneaud-Jobin
Le maire de Gatineau croit que la Municipalité de Denholm a fait un bon investissement en achetant aussi une œuvre de Denis Marceau pour l’exposer et la rendre accessible au public. Selon lui, ce qui attire les gens dans une municipalité tient beaucoup plus d’un créneau qu’elle s’est donnée, de ses œuvres d’art ou des gens qui l’habitent et qui ont des choses à dire, que de la beauté de son asphalte par exemple. Quand un village est pareil aux autres, il est moins intéressant croit Maxime Pedneaud-Jobin.
Le maire de Gatineau partage certaines réflexions d’ Yvon Leclerc qui a travaillé à l’écriture de son livre avec lui et qui a publié Action culturelle et développement territorial, où des exemples sont donnés de municipalités et quartiers qui se sont revitalisés grâce aux arts.
Pour le maire de Gatineau, démocratiser l’art, donner accès à la culture aux gens qui ne la connaissent pas est important. Son livre fait d’ailleurs beaucoup référence à l’utilisation de l’art pour faire vivre des villes. L’œuvre de Denis Marceau intitulée « Et si on pouvait remonter le temps », qui se trouve sur la couverture de son livre et dans un parc stratégique de Gatineau, secteur Buckingham, fait partie, selon Maxime Pedneaud-Jobin, des exemples de lieux où l’art aide aux souvenirs et à l’identification.
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