400M$ du fédéral pour le transport actif
Les régions rurales seraient considérées, même sans transport en commun
Le 12 mars dernier, le gouvernement fédéral a annoncé l’octroi de 400 M$ sur cinq ans pour aider à la construction et au développement de réseaux de sentiers, de pistes cyclables, de pistes et de passerelles pour piétons. Ce fonds fait partie d’un investissement pour le transport en commun. La Vallée-de-la-Gatineau aura-t-elle sa part du gâteau? Comment?
Un premier coup d’œil au programme de financement annoncé par le fédéral a laissé Marlène Thonnard, directrice du Pôle en excellence récréotourisme de l’Outaouais (PERO), sur l’impression que les sommes allouées étaient davantage destinées aux milieux urbains qu’au rural. Mme Thonnard ne désirait donc pas se prononcer sur cette aide financière avant d’avoir plus de détails sur le programme.
William Amos, député de Pontiac, pour sa part, a partagé son enthousiasme sans attendre.
« Il y a d’étonnants projets de transport actif dans la région qui ont maintenant une bien meilleure chance d’être financés et réalisés. » – William Amos
Les 400M$ seront dédiés à des projets comme des sentiers pédestres, pistes cyclables, à l’achat de scooters, vélos électriques ou fauteuils roulants, précise le député. Son cabinet invite même les municipalités à le contacter directement s’ils ont un projet à l’esprit qu’ils espèrent financer par le biais de ce fonds. Les conditions du programme seront connues prochainement, mais selon le député, les organismes autant que les municipalités ou MRC, pourront déposer des demandes.
Une occasion pour la Véloroute?
William Amos croit cependant que la région aurait tout intérêt à se consulter pour déposer des projets collectifs qui auront plus de poids au lieu que chacun tire sur la « couverte ». Il pense, notamment, à une possible poursuite de la piste cyclable vers la MRC des Collines-de-l’Outaouais qui offrirait alors un circuit urbain-rural d’Ottawa à la Vallée-de-la-Gatineau.
Comme le financement s’étalera sur les années à venir, il sera possible pour les demandeurs de prévoir des projets d’une durée plus longue sans craindre le manque de financement, explique M. Amos.
Le transport actif comprend la marche, le cyclisme et l’utilisation d’aides à la mobilité à propulsion humaine ou hybride, comme les fauteuils roulants, les scooters électriques, les vélos électriques, les patins à roulettes, les raquettes et les skis de fond, note William Amos.
Certaines personnes se déplacent aussi au travail en… canot! C’est le cas de Darren Marklen, un médecin d’Edmonton et de John Hall, un Canadien de Sudbury qui accepte même de prendre des collègues en chemin! Est-ce que ce nouveau fonds fédéral donnera envie aux gens d’innover ici aussi? Qui sait!
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