Centre Lionel-Émond
Une nouvelle éclosion malgré la vaccination
Une nouvelle éclosion touchant 23 résidents et des employés du Centre Lionel-Émond a été dépistée en fin de semaine à Gatineau.
Ce centre avait été le premier à recevoir une dose du vaccin au mois de décembre. À cette occasion, 96% des résidents avaient choisi de se faire vacciner. Du côté du personnel, 41% des gens avaient accepté de prendre ce vaccin.
C’est un processus de dépistage de masse qui a mené à la découverte de ces cas. « Ce sont des gens qui se portent bien, mentionne Benoit Major, directeur du soutien à l’autonomie des personnes âgées. Ce sont des gens qui sont peu ou pas symptomatiques. C’est dans le contexte d’un dépistage de masse qu’on découvre qu’ils sont positifs à la COVID. »
Malgré cette nouvelle éclosion à cet établissement, le Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais (CISSSO) estime que la vaccination a eu un effet positif. « Cette première dose protège nos usagers, souligne Carol McConnery, médecin-conseil à la direction de la santé publique. On n’a presque aucun usager qui a des symptômes. Les gens se portent très bien. »
« Si on n’avait pas vacciné, on serait comme lors de la première vague et on aurait une flambée de cas partout à l’intérieur du CHSLD et des transferts de cas aux soins intensifs », ajoute Dre McConnery
Cette dernière rappelle que la vaccination, même pour d’autres maladies, n’est pas efficace à 100%. « J’aimerais ça que ce soit un vaccin efficace à 100%. On a démontré une efficacité vaccinale de 80% chez les usagers de CHSLD et les travailleurs de la santé qui ont reçu leur première dose. »
Autres résidences
La situation qui prévaut au CHSLD Lionel-Émond ne change rien pour le moment dans le travail qui est fait dans les autres établissements du territoire où il y a eu vaccination, à moins d’une éclosion ou d’un signalement particulier.
« Il y a déjà des activités de dépistage systématique des travailleurs dans l’ensemble des CHSLD de la région. Ça dépend s’ils sont en éclosion ou non. C’est aux deux semaines ou aux semaines. »
« On invite les travailleurs, ce n’est pas obligatoire, à se faire dépister. Le message aussi, et c’est bon pour l’ensemble de la population, aussitôt qu’on a un symptôme, qu’il y ait un dépistage. »
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