Société d’Alzheimer de l’Outaouais
Avec le confinement, les gens se rendent de plus en plus compte des « oublis » des leurs
Passer plus de temps seul en compagnie de son partenaire de vie permet à plusieurs de découvrir des lacunes reliées à sa mémoire. Les appels fusent à la Société d’Alzheimer de l’Outaouais (SAO) en cette période difficile où les gens atteints et leurs aidants naturels vivent une détresse « innommable ».
La stimulation et les contacts sont primordiaux autant pour les personnes vivant avec l’Alzheimer que leurs proches qui avaient droit, avant la pandémie, à du répit grâce aux organismes externes ou aides à domicile. L’isolement du confinement obligatoire a donc pesé très lourd sur ces gens qui ne pouvaient alors compter que sur eux-mêmes. La situation était critique pendant cette période et le demeure.
La maladie progresse plus rapidement chez certaines personnes à cause du manque de stimulation. Clèr Fraser, gestionnaire de développement à la SAO, explique que les centres de jours comme celui du Foyer Père Guinard sont fermés temporairement dû à la pandémie, mais que pour contrer les effets de cette fermeture, le répit à domicile est à nouveau disponible ainsi que le déplacement chez les gens réalisés par des conseillers aux familles. Chacun respectant rigoureusement les mesures sanitaires. De l’aide téléphonique est aussi en place.
Campagne de financement plus importante que jamais
Clèr Fraser souligne qu’une campagne de financement les 35 années d’existence de l’organisme s’est terminée le 31 décembre. Pour chaque don reçu, la Clinique de la mémoire de l’Outaouais faisait un don équivalent. L’an passé, l’objectif de 30 000$ de dons avait été dépassé de 10 000$. Cette année, vu la Covid-19, les organisateurs espéraient amasser 35 00$.
Les services de la SAO étant répartis partout dans l’Outaouais, les gens de la Vallée-de-la-Gatineau reçoivent donc aussi des services. D’ailleurs, explique Clèr Fraser, les services de proximité n’ont jamais été aussi utilisés vu la détresse qui se vit maintenant au quotidien.
Débordement de demandes
Plusieurs personnes ayant été très longtemps ensemble ont pu apercevoir des signes chez leurs conjoints, ils vivent donc de l’inquiétude. Ceci, ajouté aux besoins criants des utilisateurs réguliers, fait en sorte qu’il y a des gens qui attendent de l’aide. Offrir du répit à domicile demande de l’argent et des ressources humaines.
Vu la hausse de dépistage demandé, un système de référencement est en train de se mettre en place explique Clèr Fraser. Mais peu importe la situation, ajoute-t-elle, il y a toujours quelqu’un de disponible en première ligne.
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