Pédiatrie sociale de la Vallée-de-la-Gatineau
150 enfants et une pandémie
Le Centre de pédiatrie sociale de la Vallée-de-la-Gatineau en était à ses débuts lorsque la pandémie de Covid-19 est venue frapper de plein fouet le Québec. Ayant déjà accueilli 150 enfants en une courte période d’environ un an et demi, le centre fait maintenant face à une dure réalité : la recherche d’argent.
Joëlle Martel, directrice du Centre de pédiatrie sociale dans la Vallée, explique que le plus grand défi apporté par la Covid-19 est la recherche d’argent. L’organisme a vu s’annuler deux activités de collectes de fonds en mai. En fait, ce sont des entreprises du milieu qui organisent des collectes de fonds pour l’organisme. L’une d’elles a dû annuler et l’autre, reporter l’activité en raison des règles de santé et sécurité en place.
Heureusement, l’organisme a pu compter sur des fonds d’urgence, tel que celui de Centraide pour l’achat de matériel d’hygiène et salubrité ou encore, des subventions salariales permettant de garder du personnel en place. D’autres demandes sont en cours comme une à la Croix-Rouge.
Famille plus isolée
Le fait que plusieurs familles n’ont pas retourné les enfants à l’école lorsque cela fut permis a isolé les familles. Il y a donc eu plus d’absence aux journées cliniques organisées par le centre. Soit parce que les gens ont des craintes de sortir ou soit parce qu’ils préfèrent un appel plutôt qu’une visite sur place, selon Mme Martel. Certaines activités ont aussi repris leur cours normal.
Relié à son financement, ce qui inquiète le centre, explique Joëlle Martel, c’est qu’un processus de certification est en cours. Si le centre parvient à être certifié, il recevra un financement de base. Mais le modèle d’affaires établi pour les Centres de pédiatrie sociale au Québec est difficile à obtenir en région, car il exige qu’un tiers du financement vienne de la communauté et malgré les 17 municipalités et villes de la Vallée, parvenir à aller chercher 20 000$, comme ce fut le cas lors d’un déjeuner collecte de fonds en 2019, n’est pas une mince affaire.
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