Comité-Femmes Vallée de-la-Gatineau
Le 12e jour d’actions contre la violence faite aux femmes se termine avec une marche solennelle
Une vigie commémorative en mémoire des femmes disparues ou assassinées dans un contexte de violence s’est tenue le 6 décembre à Maniwaki.
Cette journée nationale de commémoration visait à rendre hommage aux femmes qui ont été victimes de violence ainsi qu’un moment afin d’accentuer auprès de la collectivité l’importance de dénoncer, de critiquer et contester haut et fort les actes de violence fondés sur le sexe.
Une vingtaine de personnes se sont rassemblées devant l’hôtel de ville de Maniwaki, sous le drapeau qui avait été hissé le 25 novembre dernier en mémoire des femmes disparues ou assassinées. Les gens ont marché en silence au son d’un tambour jusqu’au Parc de la MRC Vallée de-la-Gatineau.
Arrêtons la violence
Le message est clair. De toute évidence, nous avons toutes et tous un rôle à jouer pour créer une culture de respect et prendre des mesures concrètes pour que des tragédies comme celle de l’École Polytechnique de Montréal ne se reproduisent plus jamais.
Maude Bélair, intervenante au CALACS Vallée de-la-Gatineau et membre du Comité-Femmes s’est adressée aux gens : « (…) Il y a maintenant 30 ans qu’a eu lieu la tragique fusillade à l’École Polytechnique de Montréal (6 décembre 1989), qui a fauché de façon extrêmement violente la vie prometteuse de 14 jeunes femmes. Cet acte de violence insensé ciblant les femmes a secoué notre pays et a amené le Parlement à faire du 6 décembre la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes. En nous unissant pour commémorer cette tragédie nationale, nous réfléchissons également à un fait troublant : pour les femmes, les filles et les personnes appartenant à la communauté LGBTQ2 partout au pays, la violence demeure une réalité quotidienne (…) ».
Demeurer vigilant
Maude et Carole de Comité-Femmes se sont également exprimées : « Il y a une nécessité de parler parce que la guérison n’est pas terminée, et parce que le silence serait insupportable pour les victimes. Il faut parler afin de partager la douleur et conjurer cette violence infinie. C’est à tous les jours que nous devons être conscients de la violence faite aux femmes, sous toutes ses formes, qui nous entoure ».
Après avoir observé quelques minutes de silence, les gens, tour à tour, ont accroché une rose blanche à la couronne dédiée à l’occasion.
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